CROIRE UN MENSONGE

David Wilkerson (1931-2011)

Quand tu regardes ta vie, es-tu découragé(e) à cause d’espoirs déçus ? Tu as peut-être prié pendant des années, mais les choses que tu espérais de la part de Dieu ne se sont jamais réalisées. L’Ennemi murmure peut-être : “Tu n’as pas été efficace. En fait, ta vie n’a fait aucune différence dans le monde.”

Si tu ressens de tels sentiments, prends courage, parce que tu es en bonne compagnie. De nombreux grands serviteurs de Dieu à travers l’Histoire ont fini par croire qu’ils avaient échoué à répondre à leur appel. Quand le prophète Élie a regardé sa vie, il a ressenti un tel sentiment d’échec qu’il a crié : “C’est assez ! Maintenant, Éternel, prends mon âme” (1 Rois 19:4). Il avait l’impression que tout ce qu’il avait fait pour le Seigneur avait été vain.

Le roi David a été tellement découragé à cause de ce qu’il considérait être une onction gaspillée sur sa vie qu’il voulait s’enfuir comme un oiseau vers un lieu isolé : “Oh ! si j’avais les ailes de la colombe, je m’envolerais, et je trouverais le repos” (Psaumes 55:6).

Même le grand apôtre Paul tremblait de peur à la pensée d’avoir gaspillé sa vie en étant un ouvrier inutile. Il a écrit aux Galates : “Je crains d’avoir inutilement travaillé pour vous” (Galates 4:11).

Bien aimé, le diable te ment quand il te dit que tout ce que tu as fait a été vain. Nous savons grâce à Ésaïe que le Seigneur connaît tes luttes, parce qu’Il les a menées avant toi. Mais Jésus nous montre le chemin pour sortir de ce découragement avec cette affirmation : “C’est en vain que j’ai travaillé... Mais mon droit est auprès de l’Éternel, et ma récompense auprès de mon Dieu” (Ésaïe 49:4).

N’écoute pas les mensonges de l’Ennemi. Repose-toi plutôt sur le Saint-Esprit, croyant qu’Il achèvera de te rendre davantage semblable à Christ. Lève-toi et tiens ferme sur cette parole : “Ainsi, mes frères bien-aimés, soyez fermes, inébranlables, travaillant de mieux en mieux à l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail ne sera pas vain dans le Seigneur” (1 Corinthiens 15:58).