Croire en l'amour de Dieu

Dans les dernières semaines, le Saint-Esprit m'a conduit à prier pour une plus grande compréhension de l'amour de Dieu pour moi. Après avoir lu 1 Jean 4:16, j'ai réalisé à quel point je savais peu de choses à propos de vivre et marcher dans l'amour de Dieu. Jean a écrit dans son épître : « Et nous, nous avons connu l'amour que Dieu nous porte et nous y avons cru. Dieu est amour: celui qui demeure dans l'amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui. »

Je crois que la plupart des chrétiens ne connaissent l'amour qu'a Dieu pour eux que théologiquement. Ils ont appris ce que dit l'Ecriture sur l'amour et l'ont entendu prêcher – et pourtant leur compréhension est limitée à une ligne de ce chant pour enfants : « Jésus m'aimes, ça je le sais, car la Bible me le dit... »

Nous disons que nous croyons que Dieu nous aime nous, le monde et ceux qui sont perdus. Mais c'est une foi abstraite ! Peu de Chrétiens peuvent dire avec autorité « Oui, je sais que Jésus m'aime – parce que je comprends ce qu'est son amour. Je l'ai compris, je vis en lui. C'est la fondation de ma marche quotidienne. »

La vie quotidienne d'une majorité de chrétiens, pourtant, n'est pas de marcher et de croire en l'amour de Dieu. Ils vivent au contraire sous un nuage de culpabilité, de peur et de condamnation. Ils n'ont jamais été vraiment libres – ils ne se sont jamais reposé dans l'amour de Dieu pour eux. Ils peuvent peut-être s'assoir à l'église, lever les mains et se réjouir – mais ils portent un poids secret en eux tout le temps. Il n'y a jamais eu de moment où ils ont été complètement libres d'un sentiment tenace de ne pas pouvoir vraiment plaire au Seigneur. Ils se disent « Il manque quelque chose en moi – je ne fais pas le poids. Quelque chose ne va pas ! »

Ecoutez les paroles de Paul : « Que toute votre vie soit dirigée par l'amour, comme cela a été le cas pour le Christ: il nous a aimés... » (Ephésiens 5:2 ) L'apôtre exhortait les éphésiens « Jésus vous aime vraiment – marchez donc comme des gens que Dieu aime de tout son coeur ! »

J'ai entendu la confession de beaucoup de « vieux » chrétiens – des gens qui on marché avec le Seigneur durant trente, quarante ans – qui reconnaissaient n'avoir jamais connu la joie d'être aimé par Dieu. Ils avaient l'air contents et satisfaits de l'extérieur – et pourtant, à l'intérieur, ils se traînent en avant, tirant toujours de gros boulets de doute et de peur. Je crois que ces frères et soeurs n'ont simplement jamais compris, tout au fond d'eux-mêmes, l'amour que Dieu a pour eux. Ils n'ont jamais fait l'expérience que la joie de connaître l'amour de Dieu met dans le coeur ! 

Vous devez vous réveiller un jour et vous dire « Ce n'est pas une manière de vire ! Je en peux pas continuer de servir Dieu avec une impression de colère sur moi, en me sentant toujours condamné et indigne. Du moment que j'aime Jésus et que je crois que mes péchés sont pardonnés, pourquoi est-ce que j'ai le coeur si lourd ? »

Le fait est que Dieu ne vous a pas sauvé pour vous faire vivre dans la honte et la condamnation. Jésus a dit « Oui, vraiment, je vous l'assure: celui qui écoute ce que je dis et qui place sa confiance dans le Père qui m'a envoyé, possède, dès à présent, la vie éternelle et il ne sera pas condamné; il est déjà passé de la mort à la vie. «  (Jean 5:24)

L'un des sens de « condamnation » ici est « colère ». Jésus dit que vous ne serez pas sous son jugement – que le jour du jugement vous serez libre de Sa colère. Mais condamnation veut aussi dire « le sentiment de n'être jamais à la hauteur des normes. » Et Jésus dit que le croyant ne devrait jamais avoir le sentiment de ne pas être à la hauteur !

« Il n'y a plus de condamnation pour ceux qui sont unis à Jésus-Christ. Car la loi de l'Esprit qui nous donne la vie dans l'union avec Jésus-Christ t'a libéré de la loi du péché et de la mort. » (Romains 8:1-2) Toute culpabilité et condamnation vient clairement du diable. Et Paul avertit contre le fait de « tomber sous la condamnation du diable » (1 Timothée 3:6) Ce qu'il disait c'est que quand vous tombez dans la condamnation, vous tombez de la grâce – de la sécurité que Dieu nous offre à-travers le sang de son propre Fils.

Bien-aimés, le Saint-Esprit convainc mais ne condamne jamais. Son ministère est de convaincre de péché. Mais il ne le fait que pour guérir – pour amener les hommes et les femmes dans la paix et le repos en Christ. Et il le fait de manière rédemptrice, pas avec colère.

« Qui nous condamnera ? Le Christ est mort, bien plus, Il est ressuscité, Il siège à la droite de Dieu et Il intercède pour nous » (Romains 8:34) Le Seigneur dit « Qui vous condamne ? Pourquoi est-ce que vous vous promenez sous la condamnation, alors que votre Sauveur est devant moi à l'instant, plaidant votre cause ? »

La seule condamnation qui reste est sur ceux qui refusent la lumière de l'Evangile : « Et voici en quoi consiste sa condamnation: c'est que la lumière est venue dans le monde, mais les hommes lui ont préféré les ténèbres, parce que leurs actes sont mauvais. » (Jean 3:19)

Si vous aimez avoir la Parole de Dieu qui vient et expose tout ce qui est dans votre coeur, alors vous n'êtes plus condamnés. La condamnation reste uniquement pour ceux qui cachent le péché et aiment l'obscurité ! Vous aimez la lumière, non ? Alors pourquoi accepter la condamnation ?

Mais peut-être que vous êtes assailli par une tentation dont vous n'arrivez pas à vous débarrasser. Ou peut-être que vous portez en vous une impression de ne pas être à la hauteur, d'indignité – une peur que le diable va vous faire trébucher et que vous allez trahir Dieu.

C'est le moment pour vous de vous réveiller à l'amour de Dieu pour vous ! Je prie que pendant que vous lisez ce message, quelque chose vous touche profondément dans votre coeur, et que vous puissiez dire « Vous avez raison frère David – c'est bien moi, et je ne veux pas vivre comme cela ! »

Les chrétiens qui vivent dans la condamnation ne sont pas « enracinés et fondés » dans l'amour de Dieu : « Que le Christ habite dans votre cœur par la foi. Enracinés et solidement fondés dans l'amour, vous serez ainsi à même de comprendre, avec tous ceux qui appartiennent à Dieu, combien l'amour du Christ est large, long, élevé et profond. Oui, vous serez à même de connaître cet amour qui surpasse tout ce qu'on peut en connaître, et vous serez ainsi remplis de toute la plénitude de Dieu. » (Ephésiens 3:17-19)

« Enracinés et fondés » ici signifie « construire en dessous de vous de profondes et stables fondations de connaissance de l'amour de Dieu pour vous. » En d'autres termes, la connaissance de l'amour de Dieu pour vous est la vérité fondamentale sur laquelle toutes les autres vérités doivent se construire !

Par exemple, c'est sur cela que la crainte de Dieu est bâtie. Une sainte crainte de Dieu n'est pas une peur qui est prête à vous frapper si vous êtes pris dans une petite faute. C'est plutôt la peur de sa Sainteté contre la rébellion – et ce qu'Il fait à ceux qui préfèrent l'obscurité à la lumière !

Notre Père Céleste a envoyé son Fils pour mourir pour nos péchés et nos faiblesses. Et sans connaître et pleinement comprendre cet amour pour vous, vous n'aurez jamais une fondation stable ni permanente !

« Vous serez à même de connaître cet amour. » Le mot grec pour « connaître » ici suggère « saisir avec avidité ou mettre la main sur. » Paul vous dit de saisir cette vérité et d'en faire la fondation de votre vie chrétienne. Il dit « sortez vos mains spirituelles et dites « je vais m'emparer de cela ! »

Laissez-moi partager avec vous trois choses que le Saint-Esprit m'a appris à propos de l'amour de Dieu pour nous. Je prie que vous vous empariez de cette vérité – que cela vous ouvre les yeux et vous aide à entrer dans un tout nouveau royaume de joie et de paix dans votre marche quotidienne avec Lui :  

Vous ne pouvez pas séparer les provisions de Dieu de son amour. Son amour est relié à ses abondantes richesses réservées dans la gloire pour notre usage. Il nous a donné des provisions pour chaque crise dans nos vies – pour nous aider à vivre dans la victoire à chaque moment !

Durant des semaines j'ai prié « Seigneur, je veux connaître ton coeur. Je ne peux recevoir de révélation de ton amour d'aucun livre de ma bibliothèque, ni même du plus saint des hommes qui ait jamais vécu. Cela ne peut venir que de Toi. Je veux ma propre révélation de ton amour – directement de ton coeur ! Je veux le voir si clairement que cela change ma marche avec toi et dans le ministère. »

Alors que je priais, je ne savais pas à quoi m'attendre. Est-ce qu'une révélation de son amour allait remplir mon âme comme une vague de gloire ? Est-ce qu'il allait apparaître comme une idée qui me couperait la respiration, ou une manifestation de sa proximité ? Est-ce que ce serait un sentiment d'être vraiment spécial pour Lui  - ou une sensation de sa main sur moi si réelle que cela me changerait pour toujours ?

Non – Dieu m'a parlé dans un simple petit verset : « Dieu a tant aimé.. qu'il a donné... » (Jean 3:16) Son amour est si lié à ses richesses de gloire – ses généreuses provisions pour nous !

La Bible dit que notre amour pour le Seigneur est démontré par notre obéissance. Mais son amour pour nous est prouvé d'une autre manière – par ce qu'il donne ! Vous ne pouvez pas le voir comme un Dieu aimant tant que vous ne le voyez pas comme un Dieu qui donne. Dieu nous tellement aimé, il a placé dans son Fils Jésus tous ses trésors, sa gloire et sa générosité de Père – et Il nous L'a donné ! Christ est le cadeau de Dieu pour nous, et il a mis en lui tout ce dont nous avons besoin pour être vainqueurs.

« Car c'est en Lui que Dieu a désiré que toute plénitude ait sa demeure. » (Colossiens 1:19) « Car c'est en lui, c'est dans son corps, qu'habite toute la plénitude de ce qui est en Dieu. Et par votre union avec lui, vous êtes pleinement comblés... » (2:9-10) En d'autres mots, « En lui vous avez toutes les provisions – tout ce dont vous avez besoin ! »

Le problème c'est que très peu de chrétiens s'approprient ce que Dieu a offert librement. Nous ne le recherchons pas, ni n'en prenons possession – et les trésors de Christ restent dans la gloire sans être réclamées !

Quel choc nous aurons quand nous arriverons dans la gloire ! A ce moment-là, Dieu nous montrera toutes les richesses que son amour avait préparées et comment nous ne les avons pas utilisées.

Nous en voyons un exemple dans la parabole du fils prodigue. Cette histoire révèle l'amour de Dieu d'une manière profonde – et prouve que son amour pour nous est relié à ses abondantes richesses et provisions !

C'est de cela que parle la parabole du fils prodigue. C'est l'histoire de deux fils – l'un qui arrive au bout de ses propres ressources, et l'autre qui ne va pas réclamer les ressources de son père.

Le plus jeune fils est venu vers son père et a dit « Donne-moi la part des biens qui me revient. » (Luc 15:12) Ce qu'il a reçu – et gaspillé – représente ses propres intérêts : ses talents, ses dons, toutes les choses qu'il a utilisé pour affronter la vie et ses problèmes. Il a dit « J'ai de l'intelligence, un bon esprit, une bonne expérience. Je peux partir et me débrouiller seul ! »

cette attitude décrit de nombreux chrétiens aujourd'hui. Mais quand les choses deviennent difficiles, à quelle vitesse nous arrivons au bout de nos ressources ! A quelle vitesse nous usons tout ce que nous avons par nous-mêmes ! Nous pouvons trouver notre chemin hors de certains problèmes et trouver la force intérieures pour certaines épreuves, mais vient un moment où la famine frappe l'âme !

Vous arrivez au bout de vous-même et vous ne savez pas de quel côté aller. Vos amis ne peuvent pas vous aider. Vous vous retrouvez vide, souffrant, avec plus rien à quoi vous accrocher. Vous êtes épuisé – toute votre envie de lutte est partie ! Tout ce qui reste c'est la peur, la dépression, le vide et le désespoir.

Est-ce que vous traînez toujours autour de la porcherie du diable, en vous lamentant dans le vide, mort de faim ? C'est ce qui est arrivé au fils prodigue. Il ne lui restait plus rien à quoi s'accrocher ! Il avait épuisé toutes ses ressources. Et il a réalisé où l'avait conduit le fait de ne compter que sur lui-même. Mais qu'est-ce qui l'a finalement réveillé ? Quand est-ce qu'il est revenu à lui-même ? C'est lorsqu'il s'est souvenu de toute l'abondance des provisions dans la maison de son père !

Il a dit : « Je meurt de faim ici, mais dans la maison de mon père il y a plus de pain qu'il n'en faut ! » (voir Luc 15:17) Il a décidé de rentrer et de s'approprier les abondantes provisions de son père ! 

Il n'y a pas un mot dans la parabole qui dise que le fils prodigue est revenu par amour pour son père. En effet, il s'est repenti – il est tombé à genoux s'écriant « Père, je suis désolé ! J'ai péché contre toi et contre Dieu, je ne suis même pas digne d'entrer dans ta maison. » Mais il n'a jamais dit « Père, je suis revenu parce que je t'aime ! »

Ce qui est révélé ici c'est que l'amour de Dieu pour nous est sans chaînes ; il ne dépend pas du fait que nous l'aimions. La vérité c'est que, Il nous a aimés même lorsque nous étions très loin de lui dans nos coeurs, pécheurs. C'est l'amour inconditionnel !

Quand le fils prodigue est revenu, son père n'a pas passé en revue la liste des péchés de son fils. Il n'a pas dit « Où est-ce que tu étais passé ? Avec combien de prostituées as-tu couché ? Combien tu as d'argent dans ton sac ? Je veux un rapport ! »

Non, au lieu de cela, il a serré son fils dans ses bras et l'a embrassé. Il a dit aux serviteurs « Tuez le veau gras ! Passez-lui une robe neuve, mettez un anneau à son doigt et des chaussures neuves à ses pieds. Faisons la fête – réjouissons-nous et soyons joyeux ! »

Où est la révélation de l'amour de Dieu dans cette image ? Est-ce que c'est dans son pardon déjà tout prêt ? Ses baisers affectueux ? Dans le veau gras ? La robe, l'anneau et les nouvelles chaussures ?

En effet, ce sont toutes des expressions de son amour – mais rien de tout cela n'en est le coeur ! « Voici en quoi consiste l'amour: ce n'est pas nous qui avons aimé Dieu, mais c'est lui qui nous a aimés; aussi a-t-il envoyé son Fils pour apaiser la colère de Dieu contre nous en s'offrant pour nos péchés. » (1Jean 4:10) « Nous l'aimons parce qu'il nous a aimé en premier. » (v. 19) 

« Il m'a conduite dans la maison du vin et il a déployé sur moi, l'étendard de l'amour. » (cantique des cantiques 2:4) La joie du Père ne pouvait pas être complète avant qu'il ne soit assis dans la salle de banquet avec son fils, et il s'est assuré que le garçon savait qu'il était pardonné et que ses péchés avaient été balayés. Ils devaient être assis à table, faisant un festin de l'agneau !

Si vous aviez regardé par la fenêtre à ce moment-là, vous auriez vu un jeune homme qui vient juste d'avoir une vraie révélation de l'amour de Dieu : Il dansait ! Il y avait de la musique et il riait et était joyeux. Son père était heureux et lui souriait !

Il n'était pas sous un nuage de peur. Il n'écoutait pas les vieux mensonges : « tu ne vas pas tarder à retourner à la porcherie ! Tu es indigne d'un tel amour !.. » Non, il acceptait le pardon – et il a obéis à la parole de son père qui lui disait d'entrer et de se servir de tout ce dont il avait besoin.

Il a entendu son père lui murmurer « Tout ce que j'ai est à toi. Il n'y a aucune raison que tu aies faim de nouveau. Tu n'as pas besoin d'être de nouveau seul, pauvre éloigné de mes réserves. »

Bien-aimés, voilà la plénitude de l'amour de Dieu, son vrai coeur ! C'est que même dans nos moments les plus obscures, Dieu ne se contente pas de nous embrasser et de nous ramener – mais il dit aussi « Amener le veau gras, et réjouissons-nous ! Dans ma salle de banquet il y a un festin abondant pour celui que j'aime ! »

Mais aujourd'hui nous avons une promesse encore meilleure : « Oui, vous serez à même de connaître cet amour qui surpasse tout ce qu'on peut en connaître, et vous serez ainsi remplis de toute la plénitude de Dieu. A celui qui, par la puissance qui agit en nous, peut réaliser infiniment au-delà de ce que nous demandons ou même pensons... » (Ephésiens 3:19-20)

Voici l'amour de Dieu pour nous : « Je t'offre une plénitude exceptionnelle et abondante – des provisions pour chaque crise, de la joie dans toute ta vie. Tu peux aller dans mes réserve et réclamer tout cela ! »

Pendant ce temps, le fils aîné était dehors dans les champs, travaillant dur pour les affaire de son père, quand il a entendu de la musique, des rires et des danses. Quand il s'est approché de la maison, il a découvert que c'était toute une fête pour son frère malhonnête – celui qui avait dilapidé les biens de son père en prostituées et en vie débridée !

Quand le fils aîné a regardé par la fenêtre, il a vu son père se réjouir pour son jeune frère, plein de gaieté. Il ne pouvait pas comprendre comment son mauvais frère pouvait être si libre, joyeux et bénit en si peu de temps ! L'Ecriture dit de lui, « Il était furieux et refusait d'entrer. » (Luc 15:28)

Finalement le père est sorti et l'a pressé d'entrer. Mais le fils aîné a dit « Cela fait tant et tant d'années que je suis à ton service; jamais je n'ai désobéi à tes ordres. Et pas une seule fois tu ne m'as donné un chevreau pour festoyer avec mes amis. » (v. 29) Voici ce qu'il disait « Ce n'est pas juste ! Toutes ces années je t'ai bien servi, je ne t'ai jamais désobéi. »

Oh, combien d'entre nous se reconnaissent dans ce frère aîné ! Nous passons des années en essayant de toutes nos forces de plaire à notre Seigneur, vivant avec la détermination de faire juste. Cela me décrit, sans aucun doute – car j'ai souvent été pris à l'extérieur en train de regarder dedans !

Voyez-vous, j'ai connu le Seigneur toute ma vie. Je n'ai jamais été dans le monde. Je n'ai jamais fumé une cigarette, jamais touché à la drogue, jamais vécu dans l'adultère. J'ai travaillé dur pour vivre pour le Seigneur.

Et, à certains moments, je voyais un converti rentrer à la maison vers Jésus, quelqu'un qui a vécu dans le péché. Et, quand il arrivait, soudain il se mettait à danser, à se réjouir – heureux et sans soucis ! Il était venu à Christ avec une foi simple, et il n'avait plus aucune culpabilité, ni condamnation ou souvenir du passé. Tout était nouveau pour lui ! Dieu semblait lui sourire.

Et pourtant, moi je le regardais en pensant « Evidemment, il prie et il chante maintenant – mais est-ce qu'il est vraiment saint ? J'ai payé un prix pour ma place en Dieu – je l'ai servi durant des années. Et pourtant j'ai des fardeaux, des soucis. Par moment je ressens de la culpabilité, de la confusion. Et voilà que celui-là arrive, en dansant ! Il entre et me dépasse avec la simple foi dans la parole de Dieu, Seigneur, ce n'est pas juste ! Il est libre – et ma vie est si compliquée ! » 

Je pense que le fils aîné est retourné directement à sa cabane de berger, en pensant au jour où il aurait son héritage : « Attends seulement. Un jour, après que la mort soit passée, j'aurai de grandes bénédictions. J'aurai un immense entrepôt ! » C'est celui qui attend d'arriver au paradis avant de s'approprier toutes les bonnes choses de Dieu.

Son Père a dû avoir le coeur brisé. Je crois qu'il a dit à son fils encore et encore « Fils, tu étais tous les jours avec moi, tous ce que j'ai t'appartient. » (V. 31) En d'autres mots, « tu as été avec moi toutes ces années, et tout ce que j'ai possédé était à toi sur ta demande. Tu sais que je t'aurais donné n'importe quoi – et pourtant tu n'es pas venu en prendre possession ! »

Je vous le demande, combien d'années êtes-vous restés dehors ? Vous avez un Père qui a entreposé un grand trésor de provisions pour vous. Et pourtant vous l'avez laissé sans le réclamer !

Cette parabole nous montre qu'en rentrant et en profitant des trésors du Père, le fils prodigue a tout reçu. Il a pu vivre la vie terrestre avec un pardon abondant, la joie, la paix et le repos qui étaient à lui. Et quand la mort l'a amené dans son héritage, il a pu pleinement profiter de ce qu'il avait déjà connu sur la terre.

Vraiment, le péché le plus grand a été commis par le plus âgé des frères – celui qui est resté à la maison, a marché dans l'obéissance et n'a jamais trahi son père. Oui, c'est un péché de gâcher l'essentiel de ce qu'est Dieu dans une vie sensuelle et un esprit de rébellion ; mais c'est un péché encore plus grand de rejeter le grand amour de Dieu – de laisser les ressources abondantes sans les réclamer qu'il nous a données en payant un si grand prix ! 

Le fils qui est parti n'a pas été corrigé, accablé de reproches ni mis en face de ses péchés – parce que Dieu ne permettra pas que le péché soit le centre d'attention de la restauration ! Il y a eu une vraie repentance et un chagrin selon Dieu. C'était le moment d'avancer dans la salle de banquet de l'amour – vers la fête ! Le père a dit au fil aîné « Il était perdu, mais maintenant il est de nouveau à la maison. Il est pardonné – et c'est le moment de se réjouir et d'être heureux ! »

Êtes-vous fatigué de vivre comme un pauvre alors que vous avez reçu tout ce dont vous avez besoin ? Peut-être que le centre de votre attention est faux. Vous avez tendance à rester dans vos faiblesses, vos tentations et vos échecs passés, et lorsque vous regardez dans votre propre coeur, ce que vous voyez vous décourage. Vous laissez la culpabilité s'infiltrer.

Bien-aimés, vous devez regarder en Jésus, Celui qui est l'auteur et la fin de votre foi ! Quand Satan vient et pointe une faiblesse dans votre coeur, vous avez tout le droit de répondre « Mon Dieu sait déjà tout cela et Il m'aime malgré tout ! Il m'a donné tout ce dont j'ai besoin afin d'avoir la victoire et de la garder. »

« Car si notre coeur nous condamne, Dieu est plus grand que notre coeur, et Il sait toutes choses. » (1Jean 3:20) Il sait tout de vous – et Il vous aime encore assez pour dire « Viens et prends tout ce dont tu as besoin. La réserve est ouverte !

En effet, les portes de ses réserves sont grandes ouvertes, et ses richesses sont pleines au point de déborder. Dieu vous appelle vivement « (Approchez) donc du trône du Dieu de grâce avec une pleine assurance. Là, Dieu (vous) accordera sa bonté et nous donnera sa grâce pour que (vous soyez) secourus au bon moment. » (Hébreux 4:16)

Voilà comment vous entrez dans la réserve et obtenez ce dont vous avez besoin :

1. Venez avec assurance vers son trône et demandez largement la grâce et la compassion dont vous avez besoin pour chaque tentation et chaque épreuve. Le diable a un million de manières de vous faire sentir coupable, effrayé, condamné et perdu.

Et il vous dira « Tu te sens comme cela parce que tu as de la saleté dans le coeur ! » Mais j'ai arrêté de regarder dans mon coeur depuis longtemps, parce qu'il est toujours noir. Et pourtant il est blanc pour mon Père – parce qu'il est couvert par le sang de l'agneau !

Comment vous vous sentez n'a pas d'importance. Regardez simplement à la Parole de Dieu concernant ce que Jésus a fait. Il a effacé votre ardoise !

2. Rappelez à Dieu que c'était son idée que vous rentriez. Vous n'êtes pas allé vers le Seigneur en lui disant « Père, je veux tout ce que tu as ! » Non – C'est lui qui vous a invité à entrer, disant « Tout ce que j'ai est à toi. Viens et prends-le ! »

3. Prenez Dieu au mot ! La Bible dit que tout ce qu'Il a pour nous est obtenu par la foi, il vous suffit de dire par la foi « Seigneur Jésus coule en moi avec ta paix parce que Tu as dit qu'elle est à moi ! Je réclame le repos pour mon âme. »

Vous ne pouvez pas fabriquer cela. Vous ne pouvez pas le faire venir par le chant ou les louange. Non – cela vient par le fait d'être enraciné et fondé dans une révélation de l'amour de Dieu pour vous. Cela ne vient pas par une sensation mais par la parole qu'Il a lui-même prononcé : « Dans ma maison il y a plus de pain qu'il n'en faut ! »

4. Saisissez-vous de la Parole de Dieu et écrasez toutes vos peurs, vos culpabilités et vos condamnations ! Rejetez-les toutes – Ce n'est pas Dieu ! Vous pouvez dire « que le diable vienne avec ses mensonges. Mon Père sait déjà tout cela et Il m'a pardonné et lavé. Il n'y a plus de culpabilité ni de condamnation pour moi. Je suis libre ! »

Chers saints, je crois que si vous demandez à l'Esprit maintenant de vous aider à saisir cette vérité – à être enraciné et fondé en elle – les jours qui viennent vont être les meilleurs que vous n'ayez jamais vécu. Vous pouvez dire « Seigneur Jésus, je sais que je vais faire des erreurs. Mais rien ne pourra m'ébranler – parce que Tu as tout ce don j'ai besoin pour avoir la victoire et vivre en elle. »

Entrez dans ses Réserves – et réclamez tout ce qui vous revient de la part de votre Père qui vous aime.

Alléluia !