La bénédiction de vivre des afflictions
Je crois en la guérison. Je crois aux afflictions. Je crois aux “afflictions qui guérissent.” Toutes les afflictions qui m’empêchent de dévier, qui me conduisent plus profondément dans la Parole de Dieu sont des afflictions porteuses de guérison. Comme le Psaume 119:67 le dit : “Avant d’avoir été humilié, je m’égarais ; Maintenant j’observe ta parole.” La force de guérison spirituelle et physique la plus miséricordieuse de Dieu peut être les afflictions.
Suggérer que toutes les souffrances et toutes les afflictions viennent du diable reviendrait à suggérer que le psalmiste a été conduit à rechercher la Parole de Dieu par le diable. Dans ma propre vie, j’ai connu de grandes souffrances. J’ai crié à Dieu pour obtenir la délivrance et je crois qu’Il peut apporter une guérison complète. Mais tout en le croyant, je continue à remercier Dieu pour ma condition présente et à la laisser me rappeler combien je suis dépendant de Lui. Avec le Psalmiste, je peux dire : “Il m’est bon d’être humilié, afin que j’apprenne tes statuts” (Psaumes 119:71).
La souffrance et l’affliction ne doivent pas être traitées avec mépris, comme si elles venaient du diable. De tels fardeaux ont produit de grands hommes de foi, avec une grande vision.
Paul parle des “soucis” que lui donnent les églises qui lui ont été confiées (voir 2 Corinthiens 11:23-28). Chaque nouvelle église était un nouveau “souci” posé sur ses épaules. La croissance, l’expansion, l’agrandissement impliquent toujours de nouveaux soucis. L”homme utilisé par Dieu doit avoir les épaules larges. Il ne doit pas flancher devant le défi des nombreuses charges et responsabilités.
Chaque nouveau pas de foi que Dieu m’a poussé à faire a apporté son lot de nombreux nouveaux soucis et problèmes. Dieu sait exactement combien de soucis Il peut nous confier. Ce n’est pas qu’Il cherche à briser notre santé ou nos forces, c’est seulement que les moissonneurs sont peu nombreux alors que la moisson est si grande. “Humiliez-vous donc sous la puissante main de Dieu, afin qu’il vous élève au temps convenable ; et déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car lui-même prend soin de vous” (1 Pierre 5:7).
Les soucis sont ôtés à ceux qui les refusent et donnés comme des dons à ceux qui n’en ont pas peur. Chaque nouvelle bénédiction est reliée à toute une famille de soucis. Ils ne peuvent pas être séparés. On ne peut pas profiter des bénédictions sans apprendre d’abord à vivre avec les soucis.