Ce qui produit une gloire éternelle

“J'estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous” (Romains 8:18).

Une souffrance intense produit de l’angoisse, et l’angoisse produit du désespoir. Pour avoir une véritable intimité avec Dieu, nous devons Le désirer désespérément et la souffrance nous y aide. Je ne veux pas dire qu’il faut rechercher la souffrance. Jésus nous dit qu’à chaque jour suffit sa peine. Nous n’avons pas besoin d’en chercher davantage. Ne va pas à la recherche de la persécution. Si tu vis une vie sainte devant Dieu, la persécution te trouvera.

L'Ecriture nous dit qu’il pleut sur le juste comme sur l’injuste (voir Matthieu 5:45). Cela peut être vu comme quelque chose de positif, mais cela nous montre également que nous ne sommes pas à l’abri des problèmes de ce monde. Nous avons été libérés de la condamnation et de la damnation éternelle par la puissance de la croix et du sang de Jésus. Quand j’entendais le passage où Paul dit : “Dans ma faiblesse, Il est fort”, je me disais que cela voulait dire que Dieu était fort à ma place quand j’étais faible ou déprimé. C’était la mentalité du : “Quand je suis fort, je m’en sors ! Mais quand je suis faible, c’est à Dieu de jouer.” Ce n’est pas ce que signifie ce passage de l’Ecriture. Plus j’avance dans ma vie chrétienne, plus je suis conscient du fait que j’ai désespérément besoin de Dieu tout le temps.

Nous devons vivre la réalité de la croix tous les jours. Les souffrances nous révèlent si les promesses de l’Ecriture sont juste des versets et des faits ou si elles sont des réalités dans notre vie. Dans les moments les plus sombres de ma vie, la joie de mon salut est toujours restée intacte. Il ne s’agissait pas de pensée positive, il s’agissait d’une présence surnaturelle dans ma vie.

J’aimerais marcher dans cette victoire en permanence, mais le plus souvent, ce qui se passe, c’est que je détourne lentement les yeux de Jésus, presque sans m’en rendre compte, et je les fixe sur moi-même ou sur mes circonstances. Ce n’est que lorsque le vent et les vagues arrivent que je réalise que je ne vois plus Jésus et que je dirige à nouveau le regard vers Dieu.

Il n’y a pas d’huile d’onction sans pressoir à olives. Les olives sont écrasées, pas seulement coupées. On n’obtient pas d’huile en laissant les olives dans des jarres. On n’obtient pas un caractère qui reflète celui de Dieu et la pureté sans passer par le creuset. On ne peut pas refléter notre Sauveur sans passer par le feu du raffineur. Il ne peut pas y avoir d’image de Christ formée en nous sans la souffrance.