Douter de ce que Dieu nous a assuré

David Wilkerson (1931-2011)

“Il envoya devant eux un homme : Joseph fut vendu comme esclave” (Psaumes 105:17). Joseph a été éprouvé de nombreuses façons, mais sa plus grande épreuve a été la parole qu’il avait reçue.

Regarde tout ce que Joseph a dû supporter. A dix-sept ans, il a été dépouillé et jeté dans une citerne pour y mourir de faim. Ses frères, sans cœur, ont ri en entendant ses appels à la pitié et l’ont vendu à des marchands Ismaélites qui l’ont emmené en Égypte pour le vendre comme esclave.

Mais la plus grande épreuve de Joseph n’a pas été son rejet par ses frères, l’esclavage ou la prison. Ce qui a jeté son esprit dans la confusion a été la parole claire qu’il avait reçue de Dieu.

Dieu avait dit à Joseph en rêve qu’Il lui donnerait une grande autorité, que ses frères s’inclineraient devant lui et qu’il délivrerait un grand nombre de personnes.

Il n’était pas question d’ego pour Joseph. Son cœur était tellement fixé sur Dieu que cette parole qu’il avait reçue n’avait fait que lui donné une humilité devant son destin : “Seigneur, Tu as placé ta main sur moi pour me donner une part dans Ton plan éternel.” Joseph était béni simplement par le fait de savoir qu’il allait jouer un rôle important dans la volonté de Dieu. Mais les circonstances qu’il vivait étaient à l’opposé de ce que Dieu lui avait dit. Il était un serviteur ! Comment pouvait-il croire qu’il allait un jour délivrer une multitude alors qu’il était lui-même esclave ? Il a dû penser : “Cela n’a aucun sens. Comment Dieu a-t-Il pu conduire mes pas en prison, dans l’oubli ?”

Pendant dix ans, Joseph a fidèlement servi dans la maison de Potiphar, mais on l’a accusé à tort en mentant à son sujet. Sa victoire sur la tentation avec la femme de Potiphar l’a conduit en prison. Il a dû se demander : “Est-ce que j’ai bien entendu ? Est-ce que mon orgueil a inventé ces rêves ? Mes frères avaient-ils raison, finalement ? Peut-être ces choses m’arrivent-elles en punition pour un désir égoïste.”

Il y a eu des moments où Dieu m’a montré des choses qu’Il voulait pour moi – dans mon ministère, dans mon service, dans mon utilité pour Lui – alors que toutes les circonstances étaient opposées à ce qu’Il m’avait montré. Dans de tels moments, j’ai pensé : “Seigneur, ce n’est sûrement pas Toi qui m’a parlé, cela devait être ma chair.” Ses paroles étaient un test de ma confiance en Lui, mais maintenant, je peux regarder en arrière et voir qu’Il les a toutes accomplies.

Mon ami, ne te laisse-pas aller à l’anxiété quand tu doutes des promesses de Dieu. Tu peux être assuré qu’Il accomplira chacune d’entre elles à Sa façon et en Son temps !