La fidélité de Dieu est notre force

David Wilkerson (1931-2011)

L’un des versets les plus importants de toute l’Écriture se trouve dans la première épître de Pierre, où l’apôtre parle de la nécessité d’avoir notre foi éprouvée. “afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable qui cependant est éprouvé par le feu, ait pour résultat la louange, la gloire et l’honneur, lorsque Jésus-Christ apparaîtra” (1 Pierre 1:7).

Le terme grec utilisé pour “épreuve” signifie “examiné ou testé par des difficultés et l’adversité.” Ce passage suggère que Dieu dit : “Ta foi m’est précieuse, plus précieuse que toutes les richesses de ce monde qui va un jour disparaître. Dans ces derniers temps, alors que l’Ennemi envoie toutes sortes de mal contre toi, Je veux que tu puisses tenir ferme, avec une foi inébranlable.”

Pierre dit : “le Seigneur sait délivrer de l’épreuve les hommes pieux, et réserver les injustes pour être punis au jour du jugement” (2 Pierre 2:9). Le mot grec utilisé ici pour “épreuve” signifie “mettre à l’épreuve par l’adversité.” Clairement, Dieu ne veut pas que nous restions dans nos épreuves. Pourquoi serait-Il intéressé par le fait de nous garder au milieu des tentations et des afflictions ? Il ne retire aucune gloire de la mise à l’épreuve de Ses enfants, mais bien du résultat de nos épreuves !

Il n’existe qu’un seul moyen d’échapper à nos épreuves, et c’est de réussir le test. Réfléchis-y. Quand tu étais à l’école, comment finissais-tu par en sortir ? En réussissant l’examen final. Si tu ne le réussissais pas, tu devais retourner en classe.

Cela a été le cas pour l’ancien Israël. Quand Dieu les a amenés sur les rives de la Mer Rouge, c’était pour mettre Son peuple à l’épreuve, pour les tester, pour les éprouver. Il les a amenés au bord de la destruction, entourés par les montagnes et la mer, avec une armée approchant derrière eux.

Mais le Seigneur a placé Israël dans ces circonstances en espérant une certaine réaction. Il voulait que Son peuple reconnaisse son impuissance. Il voulait les entendre dire : “Nous nous souvenons de la façon dont Dieu nous a délivrés des plaies. Nous nous souvenons qu’il nous a sortis hors de la fournaise de l’affliction où nous faisions des briques sans paille et sans repos. Dieu nous a alors délivrés. Et Il le fera encore ! Réjouissions-nous de Sa fidélité. Il est Dieu et Il nous a fait la promesse de nous garder. Il nous protégera de tous les ennemis qui viendront contre nous.” Une telle foi est un parfum de bonne odeur pour Dieu.