La patience de Dieu

Gary Wilkerson

Dans l’apocalypse, Jésus a dit : “Je connais tes œuvres. Je sais que tu n'es ni froid ni bouillant. Puisses-tu être froid ou bouillant !” (Apocalypse 3/15) Certaines traductions disent : “Je préférerais que tu sois froid ou bouillant, mais pas tiède.” Cette petite expression : “Je préférerais” est la différence entre quelqu’un qui est contre toi et quelqu’un qui est pour toi.

Si j’ai envie que quelqu’un dise “Je préférerais” à propos de choses dans ma vie, c’est bien Jésus. Quand Jésus dit : “Je préférerais que tu sois en feu pour Dieu”, tu peux être assuré qu’Il déclenche toute une campagne, en mettant à disposition toutes les ressources du Ciel, pour changer ta tiédeur en feu et te ramener à Lui.

Jésus continue en disant : “Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n'es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche” (Apocalypse 3:16). J’aime le fait que Jésus utilise le futur ici, et non le passé ou le présent.

C’est une bonne nouvelle pour les personnes tièdes que de savoir qu’Il prépare des moyens pour les ramener au feu de Dieu. C’est bien parce que, bien que Jésus déteste ce goût dans Sa bouche, Son amour est grand. L’amour de l’Agneau de Dieu, qui étouffe la colère de Dieu, a tellement été déversé sur nous que, même lorsque nous sommes éloignés de ce qu’Il désire pour nous, Il ne nous vomit pas.

Les pères de l’église primitive appelaient cela la patience de Dieu. Qu’est-ce que la patience ? C’est le fait qu’Il nous supporte même dans notre tiédeur. Il n’aime pas ta tiédeur, mais Il t’aime. Sa grâce, Ses plans et Sa puissance sont disponibles en cet instant pour recapturer ton cœur si tu réponds dans l’obéissance à Jésus Christ.

Jésus dit aussi aux tièdes : “Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi” (Apocalypse 3:20). Jésus frappe à la porte de notre cœur, avec amour et patience, nous appelant à renouveler notre relation avec Lui.