David était un homme selon le cœur de Dieu, pourtant il est évident dans l’Écriture qu’il était comme nous d’une nature déchue. Dans 1 Samuel 30:1-8, David et ses guerriers sont revenus d’une bataille pour découvrir que les Amalécites avaient brûlé leurs foyers à Tsiklag et pris les femmes et les enfants.
Même si David n’avait pas encore été officiellement couronné roi, il avait déjà été oint par Dieu pour le devenir et prendre les responsabilités qu’un roi a envers les autres. Mais il a ici fait l’erreur coûteuse de laisser les femmes et les enfants, vulnérables, à la portée de l’ennemi. L’Ecriture dit que David et ses hommes ont pleuré jusqu’à ne même plus en avoir la force. Il est normal de pleurer sur le coût des erreurs ou du péché. En fait, que Dieu nous donne le courage de pleurer quand nous sommes brisés.
Les difficultés de David étaient loin d’être terminées. 1 Samuel 30 dit que les hommes étaient tellement dévastés par la situation qu’ils ont commencé à parler de lapider David. Si David devait effectivement porter la responsabilité de son choix, sa décision n’avait pas été prise avec malice et le lapider n’aurait pas été la bonne réponse. De plus, la famille de David avait été capturée, elle aussi, et il pleurait sa propre perte. Il aurait été si simple pour lui de regarder à l’injustice de la situation et de se fâcher contre ses hommes.
Mais l’Écriture nous dit que, au milieu de sa détresse, “David reprit courage en s’appuyant sur l’Éternel, son Dieu” (1 Samuel 30:6). David a été honnête à propos de son échec, mais il s’est reposé dans la puissance merveilleuse de la miséricorde de Dieu. Une fois qu’il a été fortifié par le temps passé seul dans la présence de Dieu, il a fait quelque chose de très important. Il a dit à Abiathar, le sacrificateur, d’apporter l’ephod, qui était le vêtement du sacrificateur. En tant que père, mari et responsable, j’imagine très bien quelle devait être la tentation de se précipiter à la poursuite de l’ennemi pour récupérer sa famille qui lui avait été arrachée. Mais David avait appris la leçon de ce qu’il en coûtait de bouger sans avoir d’abord rechercher la volonté de Dieu.
Cela me parle puissamment de ne pas me reposer sur mes propres “stratégies” ni sur mes “je sais comment faire” pour repousser les ténèbres spirituelles. Dieu seul a la puissance de vaincre les ténèbres et Il connaît le chemin qui mène à la victoire. Peut-être fais-tu face à des situations difficiles, qui sont peut-être même de ta faute, au moins en partie. La puissance rédemptrice de la bonté de Dieu demeure. Dieu est fidèle même dans les moments où nous ne le sommes pas.