Le son joyeux de la liberté

David Wilkerson (1931-2011)

Quand venait l’année du Jubilé, toutes les dettes étaient effacées. Tous les biens loués et toutes les possessions revenaient au propriétaire d’origine, ce qui signifie que le fermier pouvait récupérer son pays et sa famille (voir Lévitique 25).

Peux-tu imaginer les réjouissances qui avaient lieu en Israël et en Juda quand les trompettes résonnaient ?

A ce moment-là, le dixième jour du septième mois, quand le souverain sacrificateur faisait l’expiation, tous ceux qui avaient été vendus en esclavage étaient libérés. Tous ceux qui avaient perdu leur propriété retrouvaient tout. Des familles étaient réunies. Des foyers étaient restaurés. C’était un moment de liberté et de délivrance.

Il ne devait y avoir ni plantations ni moissons pendant l’année du Jubilé. Cette période devait être passée à se réjouir et à louer Dieu pour Sa grâce, Sa provision et Sa liberté.

Il faut bien comprendre que la liberté proclamée l’année du Jubilé n’était pas une idée nébuleuse fondée uniquement sur la foi. C’était la loi du pays. Tous ceux qui avaient des dettes n’avaient qu’à demander à ce que la loi soit appliquée pour qu’elle le soit. Les Lévites agissaient comme médiateurs pour que chacun puisse recevoir justice.

De temps à autres, il a pu arriver qu’un maître dise à son serviteur : “Tu ne partiras pas, tu restes mon serviteur.” Ce serviteur pouvait alors rire au nez de son maître et lui dire : “Nous savons tous les deux ce que signifie le son de ces trompettes. C’est le son joyeux de la liberté. Tu n’as plus aucun droit sur moi. Je suis libre !”

Comme le peuple devait attendre avec impatience d’entendre ce son joyeux ! Lorsqu’on l’entendait, on avait la liberté de dire : “Mon passé ne me tient plus lié désormais. J’ai été délivré et personne ne peut me dérober mon héritage.”

Mais la personne qui était en esclavage devait agir pour prendre possession de sa liberté. Il pouvait danser et crier dans la synagogue autant qu’il voulait en disant : “Je suis libre ! Tout a été restauré.” Mais il ne pouvait pas en profiter tant qu’il n’avait pas fait valoir ses droits.

En comprends-tu le sens ? La plupart des chrétiens n’ont pas réclamé le Jubilé que Jésus Christ leur a donné. Beaucoup pensent que le “son joyeux”, aujourd’hui, c’est simplement taper des mains ou danser lors d’un temps de louange qui nous transporte émotionnellement, mais c’est bien plus que cela. Dieu nous appelle à nous approprier la liberté, la paix et la gloire qu’Il a prévues pour nous à travers le pardon de nos péchés. Nous devons nous en emparer !

 
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