Les grands échecs peuvent être rachetés
Le roi David était assis en face du prophète, couvert de honte. Il était effrayé, abasourdi par la réprimande de Dieu, apportée par Nathan, qui mettait à nu son adultère, sa tromperie et son meurtre. Son cœur battait à toute vitesse car sa vie, au zénith quelques minutes auparavant, était maintenant en chute libre.
Samson s’est réveillé de sa sieste dans les bras d’une femme. Il a ri en entendant les paroles de Dalila : “Les Philistins sont là !” jusqu’à ce qu’il réalise que sa force légendaire lui avait été arrachée. Sa vie et vingt et un ans passés à être juge en Israël venaient de s’effondrer.
L’histoire de ces deux hommes nous amène à l’autel. Considérons à quel point ils sont tombés et comment Dieu a racheté leurs échecs.
David savait qu’il n’était pas parfait. Nous le voyons reconnaître continuellement sa fragilité dans les Paumes. Il sauvegardait son intimité avec Dieu à l’aide de prières, de cantiques, d’écrits et d’adoration. David s’ancrait aussi au travers d’amis fidèles qui lui apportaient force, perspective et sens de la responsabilité. Ses amis gardaient David de ne se fier qu’à sa propre intelligence et lui ont sauvé la vie plus d’une fois. David était quelqu’un qui désirait construire un foyer. Quand Jérusalem a été prise, il a aussitôt construit un foyer pour sa famille. Ces disciplines personnelles l’ont bien servi pendant les années qui ont suivi sa chute.
Samson profitait lui-aussi des bénédictions de Dieu, mais il était plus solitaire. Il se concentrait sur son travail, ses ennemis et ses conquêtes. L’histoire de sa vie dans Juges 13-16 ne montre aucune amitié saine. Samson errait, il n’avait pas construit de foyer. On le trouvait le plus souvent derrière les lignes ennemies ou en train d’errer dans des endroits hostiles. Quand les Philistins sont venus, il n’a même pas pu appeler à l’aide parce que personne ne savait où il était.
David a régné pendant quarante ans. Le messie devait faire partie de ses descendants. Samson est mort en pleine force de l’âge, aveugle et captif, mais il a retrouvé la foi juste avant sa mort (voir Juges 16:28). Il est cité dans Hébreux parmi les héros de la foi “qui, par la foi… de faibles qu'ils étaient furent rendus vigoureux” (Hébreux 11:32-34 version Darby). David et Samson nous montrent tous deux que la miséricorde de Dieu se manifeste d’autant mieux quand il n’y a plus d’espérance. En retour, Dieu nous appelle à aller de l’avant dans la justice, l’humilité et la responsabilité. Nous devons Le laisser accomplir son œuvre rédemptrice en nous pour que nous puissions devenir forts.
“J’efface tes transgressions comme un nuage, et tes péchés comme une nuée ; Reviens à moi, car je t’ai racheté” (Ésaïe 44:22).