Nous accrocher à notre confort
Il y a au moins six ou sept choses différentes qu’un sceptique pourrait te dire quand tu reçois une parole de Dieu. Disons que tu erres du mauvais côté du Jourdain dans ta vie, mais que tu es appelé de l’autre côté. Dieu est prêt à t’envoyer dans le Pays Promis. Il n’y a aucun moment dans ta vie où tu expérimenteras davantage d’anxiété et d’incertitude qu’au moment où tu es juste sur le point de prendre possession de ce que Dieu a en réserve pour ta vie.
Si tu le veux bien, je t’invite à un petit voyage avec moi : imagine l’un des conseillers en qui Josué avait confiance, un homme qui travaillait avec lui ou peut-être un général de son armée. Imagine qu’il vienne et dise : “Josué, je veux te parler.” Imagine que cet homme soit un sceptique pour la vie de Josué, quelqu’un qui vienne à lui et dise : “Josué, je vois le plan de Dieu. Je vois la vision et j’entends la passion dans ton cœur, mais tu dois être sage à propos de là où nous allons. Nous devons être prudents ; nous devons faire attention.”
La première chose qu’un sceptique dit, selon moi, c’est : “C’est plus facile là où tu es.” C’est toujours plus facile de ce côté du Jourdain. Pourquoi ? Parce que tu y es depuis un moment, c’est aussi simple que ça. C’est familier, même si c’est inconfortable.
Beaucoup de chrétiens vivent avec ce mensonge subtil qui leur fait croire que, si un appel demande trop d’efforts, alors il ne vient pas de Dieu. Si ça vient de Dieu, alors ça doit forcément être confortable et facile, et cela ne demande pas un esprit courageux et combatif. C’est un mensonge de l’ennemi, parce qu’il va essayer de te pousser à dire : “Ça devient trop difficile. C’est le moment d’abandonner. Cela va me demander trop de travail et, maintenant, je veux arrêter tous ces efforts.”
Parfois, il est plus facile de rester dans une mauvaise situation, d’être installé, confortablement et coincé, parce que tu as l’habitude d’y être.
Quand Dieu nous appelle à bouger et que nous nous accrochons à notre confort, nous découvrons souvent que nous sommes de plus en plus inconfortables à propos de ce qui nous réconfortait auparavant. Nous serions en réalité bien moins inconfortables si nous entrions dans les choses auxquelles Dieu nous appelle. Nous accrocher à ce qui est confortable peut provoquer la ruine de l’appel de Dieu sur ta vie.