La seule façon de porter du fruit
Le fruit dans la Bible peut représenter beaucoup de choses. Il peut s’agir des fruits de l’Esprit, qui sont l’amour, la joie, la douceur, la bonté, mais aussi des fruits du ministère. Comme nous le voyons dans le Nouveau Testament, certains hommes de Chypre et de Phénicie sont allés jusqu’à Antioche, la main du Seigneur a été avec eux et un grand nombre de gens se sont tournés vers le Seigneur (voir Actes 11:19-26).
Comment ont-ils réussi à faire cela, alors que la grande majorité du Nouveau Testament n’avait pas encore été écrit, qu’aucun bâtiment public n’était disponible pour y prêcher, que les empereurs Caligula et Néron proclamaient être des dieux sur le trône ? Comment ont-ils fait sans se plaindre de la culture ou de l’environnement et de combien c’était difficile avec tous ces dieux païens ? Ils ont juste continué à travailler.
Il y a longtemps, alors que je cherchais des excuses pour le manque de fruit, Dieu m’a frappé en pleine tête et m’a fait comprendre quelques réalités très importantes. La seule façon de porter du fruit, c’est de partager l’évangile de Jésus Christ.
Beaucoup de gens ont entendu parler du fameux D. L. Moody, un des plus grands évangélistes du 19ème siècle, qui a aussi créé la fondation du Moody Bible Institute. Quatre ans avant de mourir, Moody a écrit une lettre sans majuscule ni ponctuation. Des mots étaient mal orthographiés. On se serait certainement moqué de lui et on l’aurait chassé hors de nos églises, aujourd’hui, alors que nous tenons tellement à ce que tout soit lisse et bien présenté. Quoi qu’il en soit, il a porté du fruit. Les gens l’entendaient et se tournaient vers le Seigneur.
Comme l’Écriture le dit : “Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé. Si vous portez beaucoup de fruit, c’est ainsi que mon Père sera glorifié, et que vous serez mes disciples” (Jean 15:7-8).
L’œuvre de Dieu est accomplie par la foi ! “Le juste vivra par la foi” (Habakuk 2:4, Romains 1:17). Nous devons simplement partager la Parole, parce que, lorsque nous le faisons, l’Esprit vient et rend le changement possible.
Ne mélangeons pas cette bonne et pure nouvelle avec du légalisme, avec la culture de nos églises, notre propre intelligence ou des additions “créatives” permettant de satisfaire notre égo. Nous devrons un jour répondre de la qualité de notre travail (voir 2 Corinthiens 13:5-7). Qui nous mesurera ? Pas nos pairs ! Nous serons mesurés à l’aune de la Parole de Dieu.
Nous sommes appelés à être des ambassadeurs et les ambassadeurs ne font que transmettre le message qu’ils ont reçu de celui qui les envoie. Ni plus, ni moins.
Jim Cymbala a commencé le Brooklyn Taberncale avec moins de vingt membres dans un petit bâtiment délabré, dans un quartier difficile de la ville. Né à Brooklyn, il est un ami de longue date à la fois de David et de Gary Wilkerson.