Quand Dieu perd patience

David Wilkerson (1931-2011)

Israël a refusé de croire le message de Dieu lui expliquant à quel point il était précieux à ses yeux. Il a préféré se concentrer sur sa condition, sa faiblesse et ses incapacités et il s’est laissé aller à la peur.

Après un temps, Dieu a perdu patience et Il a dit à Moïse : “Jusques à quand ce peuple-ci me méprisera-t-il, et jusques à quand ne me croira-t-il pas, après tous les signes que j'ai faits au milieu de lui ? Je le frapperai de peste, et je le détruirai…” (Nombres 14:11-12).

Le Seigneur a pardonné Israël à la demande de Moïse, mais ils n’ont pas pu entrer dans le Pays Promis. Ils ont dû vivre une vie d’errance dans le désert, une vie de peur constante et de doutes destructeurs. Ils étaient pardonnés mais misérables ! Ils avaient perdu l’espérance, le repos et la paix qui vient lorsqu’on accepte et que l’on croit combien les enfants de Dieu Lui sont précieux.

Bien aimé, la seule occasion où Dieu perd patience, c’est quand nous refusons de croire encore et encore combien Il nous aime et combien Il désire nous aider à remporter nos batailles. En effet, de nombreux chrétiens, aujourd’hui, ont été renvoyés dans un désert qu’ils ont eux-mêmes créé. Ils n’ont aucune joie, aucune victoire. Quand on les regarde, on se dit que Dieu les a rejetés des années plus tôt, alors qu’Il les a juste laissés à leurs plaintes et murmures.

Merci Seigneur pour Josué et Caleb qui sont entrés dans le Pays Promis et pour la joie que cela leur a procuré ! Dieu les a incroyablement bénis et ils se sont tenus tels des arbres verdoyants dans Sa maison jusqu’au jour de leur mort. Ils ont été des hommes de puissance et de vision parce qu’ils savaient qu’ils étaient précieux aux yeux de Dieu.

Toi aussi, tu es précieux aux yeux du Seigneur, malgré tous tes échecs et tes problèmes. Peu importe quelles sont tes luttes ou tes épreuves, tu peux être un arbre verdoyant dans la maison de Dieu, tout comme Josué et Caleb l’ont été. Accroche-toi simplement fermement aux promesses de l’Ecriture : “Et il me fit sortir au large, il me délivra, parce qu'il prenait son plaisir en moi” (Psaumes 18-19). Voilà la fondation de la véritable foi.