Un bénéfice de la crainte de Dieu
J’ai vu des hommes être puissamment utilisés par l’Esprit qui ont plus tard été mis au placard par Dieu. Le Seigneur leur a dit : “Je suis désolé, Mon fils. Je t’aime. Je te pardonne. Ma miséricorde est là pour toi, mais je ne peux pas t’utiliser en ce moment.”
Pour moi, c’est l’une des choses les plus effrayantes qui puisse se produire. C’est arrivé à Saül, le roi d’Israël. “Samuel dit à Saül : Tu as agi en insensé, tu n’as pas observé le commandement que l’Éternel, ton Dieu, t’avait donné. L’Éternel aurait affermi pour toujours ton règne sur Israël ; et maintenant ton règne ne durera point…” (1 Samuel 13:13-14). Quelles tristes paroles !
Dieu a dit au roi : “Saül, tu aurais pu profiter de Mes bénédictions toute ta vie. J’avais de grands plans pour toi, mais tu n’as pas voulu t’occuper de ton péché. Tu es devenu amer et endurci.” C’est le résultat final quand on s’enferme dans son péché. On devient stérile, on ne porte pas de fruit.
La Parole déclare : “La crainte de l’Éternel est une source de vie, pour détourner des pièges de la mort” (Proverbes 14:27). Ceux qui désirent marcher dans la crainte de Dieu sont rapidement conduits dans une pleine révélation des promesses et des provisions que Dieu a faites pour nous.
Peut-être que Dieu s’occupe de ton problème de péché en ce moment même. Il a lancé Ses flèches de conviction dans ton cœur. Ne panique pas ! C’est un don de Dieu. Il plante Sa divine puissance en toi, t’enseignant : “tu ne peux te séparer de ton péché qu’à travers une sainte crainte.”
Qu’est-ce que cela signifie exactement de marcher dans la crainte du Seigneur ? Pour résumer, cela signifie se rappeler de Ses avertissements. Cela signifie permettre au Saint-Esprit de mettre tes péchés en lumière pour que tu puisses les reconnaître et les rejeter. En faisant cela, Il pose les fondations permettant d’accomplir toutes les promesses de que Dieu t’a faites.
Le livre des Actes nous dit : “L’Église était en paix dans toute la Judée, la Galilée et la Samarie, s’édifiant et marchant dans la crainte du Seigneur, et elle s’accroissait par l’assistance du Saint-Esprit” (Actes 9:31). Vois-tu où l’auteur veut en venir ici ? Comme ces chrétiens du premier siècle marchaient dans la crainte de Dieu, ils ont reçu le réconfort du Saint-Esprit. Nous pouvons connaître le même réconfort, nous aussi.