Une révélation personnelle de Christ
Si tu es un prédicateur, un missionnaire ou un enseignant, tu dois considérer certaines questions. Quel est ton enseignement ? Est-ce c’est ce qu’une autre personne t’a enseigné ? Est-ce une reformulation de la révélation d’un quelconque grand enseignant ? Ou as-tu expérimenté ta propre révélation personnelle de Jésus Christ ? Si c’est le cas, est-ce que cette révélation personnelle continue de grandir ?
Paul a dit de Dieu : “car en lui nous avons la vie, le mouvement, et l’être” (Actes 17:28). Les vrais hommes et femmes de Dieu vivent dans ce très petit – et pourtant vaste – cercle. Chacun de leur mouvement, leur existence toute entière, est contenu dans les intérêts de Christ.
Pour prêcher Christ, nous devons avoir un flot continu de révélation provenant du Saint-Esprit. Sinon, nous finissons par rabâcher un message rassis. “Dieu nous les a révélées par l’Esprit. Car l’Esprit sonde tout, même les profondeurs de Dieu. Lequel des hommes, en effet, connaît les choses de l’homme, si ce n’est l’esprit de l’homme qui est en lui ? De même, personne ne connaît les choses de Dieu, si ce n’est l’Esprit de Dieu. Or nous, nous n’avons pas reçu l’esprit du monde, mais l’Esprit qui vient de Dieu, afin que nous connaissions les choses que Dieu nous a données par sa grâce. Et nous en parlons, non avec des discours qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu’enseigne l’Esprit, employant un langage spirituel pour les choses spirituelles” (1 Corinthiens 2:10-13).
Une telle révélation attend tous les serviteurs du Seigneur qui sont désireux de s’attendre à Lui, de croire et d’avoir confiance dans le Saint-Esprit pour leur révéler les pensées de Dieu. Nous devons prêcher une révélation sans cesse grandissante de Christ, mais seulement quand cette révélation provoque un changement profond en nous.
Paul a parlé de ses préoccupations à ce sujet : “Mais je traite durement mon corps et je le tiens assujetti, de peur d’être moi-même rejeté, après avoir prêché aux autres” (1 Corinthiens 9:27). Paul n’aurait certainement jamais remis en question son salut en Christ, ce n’était pas de cela qu’il parlait ici. Il craignait de se retrouver devant le trône du jugement de Christ et d’être jugé pour avoir prêché un Christ qu’il n’aurait pas réellement connu, ou pour proclamer un évangile qu’il n’aurait pas réellement mis en pratique.
Nous ne pouvons pas continuer une minute de plus à nous prétendre serviteurs de Dieu sans répondre avant à cette question, personnellement : est-ce que je ne veux réellement rien d’autre que Christ ? Est-Il réellement tout pour moi, mon seul but dans la vie ?