L’espérance de notre prochaine délivrance
Assis tout seul dans une grotte, le prophète Elie avait complètement baissé les bras en ce qui concernait sa société. Maintenant âgé, isolé et rejeté, le prophète avait supplié Dieu de le frapper à mort parce qu’il était convaincu, en substance que : “Cette nation est allée trop loin. L’Eglise a rétrogradé au-delà de tout espoir et tous les responsables sont des marionnettes entre les mains du diable. Le réveil est tout simplement impossible. Il n’y a plus d’espoir. C’en est fini, Seigneur !” (voir 1 Rois 19:4).
De façon curieuse, il est tombé dans le désespoir juste après avoir remporté la plus grande victoire de tout son ministère : il avait appelé le feu surnaturel du Ciel dans une confrontation avec les faux prophètes du dieu païen Baal. Dans une stupéfiante démonstration de la toute puissance de Dieu, le sacrifice d’Elie et les douze seaux d’eau qu’il avait répandus tout autour ont été consumés. Et les Israélites rétrogrades qui étaient présents étaient tombés à genoux en criant : “C’est l’Éternel qui est Dieu ! C’est l’Éternel qui est Dieu !” (1 Rois 18:39).
Le réveil pour lequel Elie avait prié était enfin venu – ou du moins le pensait-il – et il était revigoré de célébrer le plus grand moment de l’Histoire d’Israël. Il était convaincu que le mauvais roi Achab et sa femme Jézabel allaient l’écouter et que l’adoration allait être restaurée dans la cité. Malheureusement, avant même de rentrer à la ville, il a été accosté par un messager de Jézabel l’informant qu’il serait mort avant le lendemain à la même heure (voir 19:2).
A peine vingt-quatre heures après son incroyable victoire sur le Mont Carmel, Elie était de retour dans le désert, tremblant sous un genêt. Dans son esprit, tout était allé de travers et son espoir de voir le réveil s’était éteint. Quarante jours plus tard, nous le trouvons dans une grotte, tout seul. Quand la Bible nous dit : “Et voici, la parole de l’Éternel lui fut adressée, en ces mots : Que fais-tu ici, Elie ?” (19:9). C’était la façon de Dieu de demander : “Qu’est-ce qui te dérange ?”
Elie a déversé son cœur devant le Seigneur. Il s’est plaint de se sentir complètement seul (19:14). Dieu lui a assuré que sept mille saints se tenaient cachés et partageaient ce même fardeau. Ils avaient tout supporté à cause de leur espoir en un jour de délivrance.
De la même façon, aujourd’hui, l’espoir béni de l’Eglise est le prochain retour de Jésus – notre délivrance ! Dieu a un reste, un peuple mis à part pour Lui, qui Lui est entièrement dévoué. Si tu fais partie de ce reste, ton espérance bénie est le prochain retour de Jésus !