La prière qui est agréable au Seigneur
J'aimerais vous parler aujourd'hui de la prière qui est le plus agréable au Seigneur. Voyez-vous, toutes nos prières ne bénissent pas le cœur de Dieu. Mais, avec l'aide du Saint-Esprit, je crois que ce que je partage avec vous ici va changer votre manière de prier — dès maintenant et jusqu'à ce que Jésus vienne !
Je n'ai pas l'intention de compliquer la prière. Elle a déjà été rendue assez compliquée par des enseignants bien intentionnés qui l'ont transformée en formules, stratégies et pièces de théâtre. Certains chrétiens mettent littéralement des bottes de combat et des uniformes pour s'habiller pour la scène « soldats de prière. » D'autres fréquentent des réunions de prière où on leur donne des « guides de prière, » des brochures qui leur disent comment remplir les heures qu'ils y passent.
Je ne condamne rien de tout cela, mais j'aimerais vous montrer le genre de prière qui, je le crois, plaisent le plus au Seigneur. En fait, le genre de prière qui est le plus agréable à Dieu est très simple et facile à comprendre. Il est si simple en fait que de petits enfants peuvent prier d'une manière qui Lui plaise.
Laissez-moi commencer en disant que je crois que la plupart des chrétiens veulent prier. A un moment donné dans notre marche avec le Seigneur, nous prions tous avec constance. Mais après un moment, beaucoup de croyants s'arrêtent, et sont maintenant convaincus de l'absence de prière dans leur vie.
Les disciples ont dit à Jésus « ...Seigneur, apprend-nous à prier... » (Luc 11:1). Ils n'auraient pas demandé cela s'ils n'avaient pas envie d'apprendre, et je pense que la plupart de ceux qui liront ce message aimeraient vraiment être fidèles dans la prière — mais ils ne savent pas comment. Le problème est qu'ils ne comprennent pas le but de la prière, et, tant qu'ils ne saisissent pas cet objectif vital, ils n'arriveront jamais à maintenir une vie de prière fidèle et pleine de sens.
Beaucoup de chrétiens ne prient qu'avec une impression d'obligation. Ils pensent que la prière est quelques chose qu'ils « devraient » faire. Ils se disent « d'autres autour de moi sont tout le temps en train de prier, et le pasteur nous encourage sans arrêt à prier. En plus, la Bible nous appelle à prier. Donc je dois prier, c'est chose à faire quand on est chrétien. »
D'autres ne prient que lorsqu'une tragédie se produit ou qu'une crise les atteint, et ils ne recommencent pas avant que la prochaine difficulté arrive.
Bien-aimés, l'église ne comprendra jamais l'importance de la prière avant qu'elle ne saisisse cette vérité fondamentale :
La prière n'est pas faite que pour notre bien-être ou notre soulagement — mais aussi pour le grand plaisir du Seigneur !
A moins que ces deux éléments n'aillent ensemble, nous n'avons pas les fondations nécessaires pour bâtir une vie de prière. La prière n'est pas que pour notre avantage — mais pour faire les délices de notre Dieu ! Nous ne sommes pas seulement censés intercéder pour les choses dont nous avons besoin, mais aussi Lui demander les choses que Lui désire.
Les chrétiens sont parfois très centrés sur eux-mêmes et égoïstes quand il s'agit de la prière. Souvent nous allons vers le Seigneur uniquement pour nous décharger de nos troubles et de nos chagrins sur Lui — pour chercher une ration de force pour la prochaine bataille. Bien sûr c'est conforme à l'Ecriture ; nous sommes invités à venir avec audace devant le trône de grâce, pour y trouver la compassion et l'aide dans nos temps difficiles. Il nous a dit de nous débarrasser de tous nos soucis sur Lui.
Mais notre prière n'est pas complète — ce n'est pas la prière qui est le plus agréable au Seigneur — si nous ne comprenons pas le besoin de Dieu ! Alors que nous cherchons le soulagement et l'aide du Seigneur, il désire une relation d'amitié avec nous — de l'intimité et de la communion.
Notre premier but en priant devrait toujours être une relation d'amitié avec le Seigneur. Après tout, il a déjà fait les provisions pour tous nos besoins quotidiens :
« ...C'est pourquoi je vous dis: ne vous inquiétez pas en vous demandant: «Qu'allons-nous manger ou boire? Avec quoi allons-nous nous habiller?»... Voyez ces oiseaux qui volent dans les airs... votre Père céleste les nourrit. N'avez-vous pas bien plus de valeur qu'eux?
« ...Votre Père, qui est aux cieux, sait que vous en avez besoin. Faites donc du règne de Dieu et de ce qui est juste à ses yeux votre préoccupation première, et toutes ces choses vous seront données en plus. Ne vous inquiétez pas pour le lendemain... » (Matthieu 6:25-26, 32-34) « ...votre Père sait ce qu'il vous faut, avant que vous le lui demandiez » (v.8).
Dieu nous dit : « Quand tu viens dans ma présence, porte ton attention sur la relation avec Moi — sur le fait de me connaître. Ne laisse pas ton attention rester sur les choses matérielles. Je sais quels sont tes besoins, tu n'as même pas besoin de demander — je prendrai soin de tout cela ! Cherche-Moi, prenons le temps de profiter d'une douce communion ! »
Et pourtant, quelle partie de notre temps de prière est consacrée à demander à Dieu un meilleur travail, un meilleur logement, de la nourriture, des habits et d'autres choses dont nous avons besoin ? Pour la plupart des chrétiens, s'ils enlevaient cela de leurs temps de prière, il n’en resterait pas beaucoup, voire plus du tout !
Peut-être que la prière est un poids pour vous. Est-ce que vous priez surtout par obligation ? Est-ce que vous trouvez la prière ennuyeuse ? C'est plus un devoir qu'un plaisir ?
Il y a tellement peu de chrétiens qui entrent dans la présence de Dieu avec délice, juste pour le plaisir de Sa compagnie. Certains y pensent seulement comme un « travail » - une tâche, un exercice, un effort. Et pourtant quand nous communions avec quelqu'un de très cher ici sur la terre, est-ce que nous pensons que c'est un travail ? Non – c'est un plaisir pour nous ! Si vous êtes heureux dans votre mariage, vous ne pensez pas à vos moments d'intimité avec votre conjoint comme à un « travail. »
Combien de mariages ont été ruiné par l'un des époux qui ne voyait l'intimité que comme un devoir ? Il y a une génération de femmes chrétiennes plus âgées qui ont enseigné à leurs filles que l'intimité avec leur mari n'était qu'un devoir pénible et pesant. Elles considéraient cela comme un travail, une obligation, sans le moindre délice.
Pourtant le Christ a comparé Sa relation avec Son peuple à celle d'un mari avec sa femme — et la Bible dit que Jésus trouve ses délices en nous ! Le fait est, le plaisir que retire un mari de l'intimité n'est pas juste la satisfaction de ses propres besoins. Non — son véritable plaisir est la joie de savoir que sa femme le partage. Il se dit en lui-même « elle a vraiment envie d'être avec moi, je suis le premier dans son cœur — je suis tout pour elle ! »
Elle n'a pas hésité à profiter de l'intimité avec lui. Elle ne voit pas cela comme un devoir ou une obligation. Au contraire, elle se plaît avec lui. Et quand il tend la main vers elle, elle va et vient en se tournant vers lui. Ils s’aiment l’un et l’autre.
Nous savons que le Seigneur prend plaisir en son peuple. La Bible nous dit: «Que tu es belle et gracieuse, mon amour, toi qui fais mes délices » (Cantique des Cantiques 7: 7). Et David dit: «... au jour du désastre ils m’avaient assailli, mais le Seigneur est venu me soutenir…" (Psaume 18:19). Pouvez-vous imaginer le Seigneur être exubérant avec plaisir avec Ses enfants ? C'est l’image que l'Écriture Sainte nous donne. Notre Dieu se réjouit en nous !
Encore, nous réjouissons nous dans lui ? La Bible nous dit que le Seigneur devrait être notre joie : "Fais de l'Éternel tes délices, et il te donnera ce que ton cœur désire" (Psaume 37:4). "...j’aime m'asseoir à son ombre, et son fruit est doux à mon gout" (Cantique des Cantiques 2:3).
Maintenant, se réjouir dans le Seigneur ne signifie pas simplement d'être joyeux ou heureux en sa présence. J'ai demandé au Seigneur ce que l'expression "se réjouir" signifie. Il a répondu :
"David, se réjouir dans moi signifie simplement le fait de pouvoir dire : "J'aimerais mieux être avec Jésus qu'avec n'importe qui d'autre sur terre ! Je préfère sa compagnie qu’à celle de mon conjoint, ma famille, et mes amis. Je préfère Jésus plutôt que toutes les stars, les dirigeants du monde entier, les personnes célèbres, et même les grands hommes et femmes de Dieu. Je préfère passer du temps avec Lui plutôt qu'avec n'importe qui d'autre. Il est mon plus grand plaisir!"
"C'est aussi être capable de dire, 'J'aspire à être avec lui — parce qu'il est le seul qui puisse me satisfaire. Tous les autres me laissent vide et insatisfait. Personne d'autre que Jésus ne peut atteindre mes besoins les plus profonds. Et je me hâte vers lui aussi souvent que je le peux !'"
En effet, Jésus nous attend avec toutes les ressources — tout ce dont nous avons besoin pour le confort, la puissance et le pouvoir. Pourtant, nous nous sommes souvent assis et nous nous plaignons en sa présence, ou nous nous précipitons de téléphoner à un ami pour essayer de trouver de l'aide. Pouvez-vous imaginer ce que cela doit faire à Son cœur?
Notre "plaisir" est quelque chose que le Seigneur reconnaît en nous. Il sait quand nous sommes attirés par sa présence. Si nous nous réjouissons vraiment dans lui, tout ce qui nous empêche de venir vers lui nous ennuie. Nous allons nous sentir seul, la mort dans l'âme pour lui, sachant que rien d'autre ne peut toucher ou remplir cette profonde place dans nos cœurs. Aucune prière ne peut être tout à fait agréable pour lui jusqu'à ce qu'il soit assuré que nous venons à lui parce que nous le préférons. Il veut savoir cela par-dessus tout !
Venir au Seigneur avec joie ne veut pas dire que nous ne pouvons pas venir à Lui avec tristesse et douleur.
Gardez à l'esprit ma définition de "le bonheur dans le Seigneur" — qui est, préférant être avec Lui par-dessus tout. Cela donne un sens nouveau aux moments où nous nous sentons triste, abattu, le cœur lourd, et confus. Vers qui doit-on aller dans ces moments ? En quelle compagnie préférons-nous être alors ?
Hannah est l’exemple d'une femme qui est venue chaque jour dans la présence du Seigneur. Elle est venue au temple avec un cœur triste — pleurant, avec un esprit de chagrin. "Et l'amertume dans l'âme, et pria l'Éternel et versa des pleurs" (1 Samuel 1:10).
Hannah partageait son mari avec une autre femme, Peninna, qui avait mis au monde plusieurs enfants. Hannah était stérile, et Peninna la harcelait elle jour et nuit à ce propos. L'Ecriture dit que cette femme "provoquait (Hannah) pour la pousser à s’irriter" (verset 6), ce qui rendait sa vie misérable.
Maintenant, Hannah était très aimée par son mari. Mais même lui ne pouvait pas la réconforter, ni lui enlever sa douleur. Il lui dit : "...Est-ce que je ne vaux pas pour toi mieux que dix fils ?" (verset 8). Pourtant, Hannah a dû avoir pensé : "Vous ne comprenez pas. J'ai un besoin que vous ne pouvez pas satisfaire!"
Alors Hannah se plaça devant l'autel pleurant, remplie de douleurs, avec un profond gémissement dans son esprit. Elle a témoigné à Eli, le prêtre : "...je suis une femme à l’esprit abattu, …. J’épanchais mon âme devant l'Éternel....c'est le trop-plein de ma douleur et de mon chagrin qui m’a fait parler jusqu’à présent" (Versets 15-16).
Hannah n'a pas eu peur de venir dans la présence du Seigneur avec sa tristesse. En fait, dans sa douleur elle préférait Sa compagnie. Pourtant, beaucoup de croyants aujourd'hui n’entre tout simplement pas dans la présence de Dieu parce qu'ils sont tristes, déprimés, pleurant, cassés, passant par des épreuves. Ils disent, en substance, "Je ne veux pas offenser Dieu en venant à lui de cette façon. Je vais attendre jusqu'à ce que je sois heureux et joyeux avant de venir dans Sa présence."
Nous sommes habitués à aller devant le Seigneur en nombre en tapant des mains, faisant des louanges, participant à un culte joyeux. Mais cette histoire de Hannah met en évidence le fait que nous devons aussi venir à Lui, même dans nos moments les plus tristes. Et, lorsque Hannah était en prière intime avec le Seigneur, il a amené de la paix dans son cœur : "...Elle se remit à manger et son visage n’était plus le même" (verset 18).
Ce passage me dit : "Ne te caches pas de l'Éternel. Ne t’enfuis pas. Rentres tout droit dans sa Présence, et lamentes-toi devant Lui ! Dis Lui tout. Donnes Lui toute ta tristesse."
Pourtant, nous avons tous tendance à nous détourner du Seigneur lors de nos moments tristes. J'ai récemment eu un moment de tristesse inexpliquée. Il n'y a pas de véritable raison à cela ; c'était juste un de ces lourds moments que je ne pouvais pas comprendre. J'ai hésité à aller prier ce matin, en pensant, "Je vais attendre jusqu'à ce soir. Alors j’irai mieux. Alors, je passerai du temps avec le Seigneur."
Mais l'Esprit Saint m'a incité à me tourner vers le livre de Néhémie. Comme je lisais le chapitre 2, j'ai remarqué quelque chose que je n'avais pas vu avant. Ce chapitre contient une histoire encourageante pour tous ceux qui viennent au Seigneur avec un cœur lourd.
Néhémie était un échanson du roi Artaxerxès. Il goûtait les vins avant qu'ils n'ont été apportés à la table du roi, s'assurant qu'ils n'étaient pas empoisonnés. Au fil du temps, Néhémie est devenu un serviteur de confiance du roi.
Maintenant, Néhémie avait reçu un rapport de son frère Hanani que Jérusalem était en ruines. La population avait été décimée, les gens étaient dans une situation terrible, et les conditions se détérioraient chaque jour. Cela déchira le cœur de Néhémie. Il aimait Juda et Jérusalem — et le chagrin et la tristesse avaient commencé à se saisir de lui. L'Ecriture dit :
"… comme il me fallait servir du vin au roi, je l’ai pris et le lui ai donné. Jamais encore je n’avais paru triste en sa présence. Le roi m’a demandé: « Pourquoi as –tu mauvaise mine? Tu n’es pourtant pas malade! Ce ne peut être qu’une peine de cœur ..." (Néhémie 2:1-2).
Vous devez comprendre — les gens n'avaient pas le droit d’être auprès du roi tristes, surtout s'ils étaient employés de la cour. Néhémie savait que cela aurait pu lui coûter sa vie, et il avait terriblement peur.
Mais le roi fut rempli de compassion lorsqu'il vit la douleur de Néhémie. L'Écriture nous dit qu'il a donné à son serviteur découragé l’autorisation de s’absenter. Il lui donna aussi une lettre de crédit, lui ouvrant le trésor royal. Néhémie a ensuite reçu du roi le désir de son cœur — la permission d'aller à Jérusalem pour reconstruire le temple et les remparts de la ville !
Voici mon point : s'il était possible pour Néhémie d’entrer dans la présence d'un roi païen avec une apparence triste, lourde, et pourtant d’y trouver la grâce, la compassion et la bénédiction au-delà de l'imagination — combien plus le Roi Jésus fera preuve de compassion pour chacun de nous ses enfants dans notre tristesse, levant notre fardeau et approvisionnant tous nos besoins? Est-ce qu’un roi païen offrirait plus de miséricorde à un simple serviteur que notre Sauveur and Roi plein de grâce et de compassion ?
Peut-être à ce point, vous êtes sûrs que vous aimez le Seigneur et vous réjouissez en lui. Vous avez appris à courir vers Lui juste pour le plaisir d’être avec Lui. Et dans votre merveilleux temps d'intimité avec Lui, il a levé tous vos fardeaux et a inondé votre âme de paix, de joie, d'assurance de son amour.
Mais est-ce là le but de la prière ? Est-ce pour nous donner de l'extase - pour nous procurer du repos et de la paix ? Non ! Il y a beaucoup plus à ce sujet de prier de façon agréable à Dieu :
Si nous allons à prier de manière agréable au Seigneur, nous devons apprendre à prier malgré nous !
Prier "malgré nous" est un terme inventé par les premiers pentecôtistes. Pour certains, il signifiait simplement rester à genoux jusqu'à ce que vous étiez assuré d’avoir eu une réponse de Dieu. Pour d'autres cela signifiait revenir continuellement au Seigneur jusqu'à ce que vous ayez eu la réponse en main. (C'était aussi appelé "persévérer dans la prière.")
En tant que jeune garçon au cours de ces premières réunions au camp, j'ai entendu des personnes témoigner, "je vais tenir les cornes de l'autel — et je ne les lâcherai pas jusqu'à ce que Dieu réponde !" Pourtant, je ne crois pas que ce soit le vrai sens de "prier malgré nous."
Vous pouvez être seul avec le Seigneur sur la Montagne de la Transfiguration, vous réjouir dans sa présence. Vous pouvez passer des heures, voir des jours, avec lui, lui rendre gloire dans une douce communion. Vous pouvez avoir tous vos besoins satisfaits. Votre cœur peut être totalement satisfait. Sa présence peut vous guérir, vous élever, vous donner tous les moyens, de vous renforcer.
Mais que se passe-t-il lorsque vous quittez ce lieu sacré de communion intime ? Vous vous levez seulement pour revenir dans une situation écrasante qui n'a pas changé. Vous pouvez voir le diable qui vous attend, prêt à vous lancer les mêmes problèmes et sentiments de solitude. Je vous pose la question : A quoi sert-il d'obtenir la gloire sur la montagne si elle ne vous accompagne pas dans votre combat ?
Laissez-moi expliquer ce que je crois que l'on entend parler par "prier malgré nous." La phrase signifie simplement ceci : la force, la puissance et l'encouragement que vous recevez de l'Éternel, lorsque vous êtes seul avec Lui doit vous accompagner pour affronter vos problèmes malgré vous! La victoire que vous obtenez durant cette intimité doit vous donner la victoire sur le champ de bataille.
Pensez-y : Qu'est-ce que vous gardez de votre temps de prière, si ce n'était pas quelque chose qui peut vous rendre vainqueur d’une bataille ? Est-ce que la vôtre était une prière « complète »? Vous voyez, "prier malgré nous" signifie attendre la fin de votre prière — c’est-à-dire, l'achèvement total. Beaucoup de Chrétiens voient seulement la moitié de prières exaucées — parce qu'ils ne permettent pas à ce qu'ils ont reçu du Seigneur dans la prière de les aider à vaincre leurs problèmes. En effet, beaucoup de prières sincères ont été gaspillés, abandonné, perdu, parce qu'elles n'étaient pas "mené à bien" de cette façon.
Combien d'entre nous sont allés au Seigneur dans la prière, soulageant notre cœur devant Lui — et par la suite sont sortis du gouffre, notre joie restaurée, notre foi élevée ? La première chose qu'Il nous dit dans notre temps avec lui, c'est, "N’aies pas avoir peur. Je suis avec toi." Il rassure notre esprit, nous apportant du repos et de la paix. Et nous sortons de sa présence, nous sentant forts, prêts à combattre le juste combat.
Mais que se passe-t-il le lendemain, lorsqu'un problème se présente ? Comment réagissez-vous quand votre situation commence à s’effondrer ? Est-ce que vous vous abattez après seulement un court moment ?
Nous sommes nombreux à nous décourager lorsque les circonstances ne changent pas après beaucoup de temps en prière. Nous croyons que Dieu apportera un changement — et, en effet, beaucoup de fois Il y en apporte un. Mais lorsque ce n'est pas le cas, nous partons souvent de l’expérience du sommet extraordinaire directement dans une bataille — et nous échouons lamentablement !
Bien-aimés, la prière n'est pas terminée — il n'est pas "achevée" — jusqu'à ce qu'elle vous fasse passer, malgré vous, de l'autre côté de votre épreuve. Nous n'avons pas "fini de prier jusqu'à ce que nous l’avons traversé » — c’est-à-dire traverser nos épreuves grâce à la force que nous a reçu en présence de Dieu.
Dieu entend bien que ce qu'Il nous donne dans la prière nous fournissent pleinement tout ce dont nous avons besoin pour notre combat. Il veut nous donner quelque chose d'assez puissant pour nous voir traverser n'importe quelle situation — pour nous placer au-dessus de la bataille !
Je dois avouer, c'est là que j’échoue le plus quand je prie. J'ai connu et apprécié l'extase de l'intimité avec mon Seigneur ; Il est devenu mon plaisir. Je sais ce que c'est que de courir vers Lui avec lourdeur, douleur, les larmes coulant — et avoir l'expérience de son magnifique touché, me remplissant de paix et de soulagement. Mais quand je fais face à la prochaine crise ou épreuve qui vient à ma rencontre, toute ma paix et ma joie semblent s'évaporer. Je découvre que je n'ai pas encore fini de prier !
Est-ce que ceci vous est déjà arrivé? Peut-être êtes-vous allés à l'église et avez été bénis, sortant du sanctuaire avec un sentiment de puissance et d’onction. Pourtant, quand vous êtes rentrés chez vous, vous vous êtes disputés avec votre conjoint. Ensuite vous êtes allés travailler lundi, et tout s’est mal passé. Où, à ce moment-là, était la joie, la paix et le repos vous aviez obtenu dans la présence du Seigneur peu avant ? Votre prière n'avait pas été finie!
Quelque part entre la gloire et la crise, nous perdons tout ce que nous avons acquis au cours de notre intimité avec le Seigneur. Alors, comment pouvons-nous le garder ? Que pouvons-nous faire pour voir notre prière complète jusqu'à une conclusion triomphante ?
J'ai prié concernant cela continuellement en raison des nombreux Chrétiens partout qui souffrent terriblement. Notre ministère reçoit entre 30 000 et 40 000 lettres par mois de nos lecteurs — et je n'ai jamais entendu parler d’une telle douleur que je lis aujourd'hui dans ces lettres.
Beaucoup de chrétiens suffoquent d'une telle solitude qui est si mauvaise, ils peuvent à peine se voir traverser une journée. D'autres souffrent de toutes sortes de problèmes conjugaux et familiaux. Les pasteurs sont pris de chagrin pour tous les gens affectés dans leurs congrégations.
Comme je lis une telle peine, je crie à Dieu, "Père, je ne peux pas écrire un message qui va ajouter à leur fardeau. S'il vous plaît, Seigneur, que dois-je dire ?"
La réponse que j'ai reçu est le message que je vous écris aujourd'hui : le Seigneur veut que vous receviez quelque chose de votre moment intime avec Lui — d'avoir le pouvoir et l'autorité qui va vous aider à traverser vos épreuves. Il veut que vous finissiez votre prière complètement et ce malgré vous !
"Mais comment ?" vous demandez. "Comment puis-je conserver la victoire que je reçois dans mon temps de prière avec Lui ? Comment puis-je l'amener vers l'autre côté de la bataille ?"
Il y a deux choses que nous devons faire pour prier et traverser nos épreuves :
La première façon d'apprendre à prier pour gagner une bataille, c'est par l'écoute !
La plupart des Chrétiens n'écoute pas Dieu. Ils vont à lui seul pour parler ! Pourtant, les Ecritures révèlent que toute personne, qui a été utilisée par Dieu, a appris à rester dans sa présence jusqu'à l'entendre.
L'Écriture Sainte indique clairement que le Seigneur veut parler à chacun de nous : "Tes oreilles entendront dire derrière toi, disant : Voici le chemin à prendre, marchez-y, quand vous irez à droite, ou quand vous irez à gauche" (Ésaïe 30:21).
J'ai entendu parler d'une petite fille qui était en train de mourir de leucémie. Comme elle s'approchait de la mort, elle a eu du mal à accepter le fait qu’elle allait mourir. Pourtant, un matin, lorsque sa mère est entrée dans sa chambre, la jeune fille était toute rayonnante et heureuse. "Qu’est-il tu arrivé?" demanda sa mère.
La petite fille a répondu, "Un ange est venu à moi et m'a dit que je partais en voyage. Dieu est venu et a pris ma main et a marché avec moi traversant un beau jardin. Il m'a dit, 'Tu viens ici demain, pour être avec Moi.'"
Dieu a parlé à ce petit enfant — et a pris toute la douleur et la peur de son cœur ! Lorsqu'elle est partie pour être avec lui le jour suivant, elle était rempli de paix.
Dites-moi — quand vous êtes intime avec Jésus, recevez-vous une telle instruction de lui ? Est-ce qu'il vous dit quoi faire — et quand et comment le faire ? Certains Chrétiens ne croient pas que Dieu fasse ceci. Mais Jésus dit : "Mes brebis écoutent ma voix...et elles me suivent" (Jean 10:27).
Il n'y a pas de possibilité de traverser votre épreuve, sauf vous retrouver seul avec Jésus et pleurer, "Seigneur, vous êtes le seul sur cette terre qui peut m'aider. Vous êtes le seul à connaître le chemin à travers cette épreuve. Alors je vais rester ici jusqu'à ce que Vous me disiez quoi faire. Je ne vais nulle part jusqu'à ce que Vous parliez à mon cœur !"
C'est le genre de "prier malgré nous" qui est agréable à Dieu ! Cela signifie l'arrêt de tout, toutes les activités, jusqu'à entendre sa voix. Alors seulement, vous L’entendrez parler clairement à votre cœur : "Tu dois arranger les choses avec cette personne..." ou, "Tu dois restituer certaines choses ici...," ou "Reste immobile jusqu'à la semaine prochaine. Ne sois pas pressé. Reste dans ma présence et fais-moi confiance..." Il vous donnera des instructions claires !
Pourtant, quelque chose de plus est nécessaire afin de voir nos prières nous aidant à traverser les prochaines épreuves — pour rendre nos prières complètes :
La deuxième chose nécessaire pour prier est d'ajouter à notre intimité une totale confiance dans la Parole de Dieu !
Le Christ est la Parole vivante de Dieu. Et lorsque vous êtes seuls avec lui dans la prière, l'Esprit Saint vous conduira toujours vers la Parole révélée de Dieu. Il va construire votre foi en vous nourrissant de la Bible, même lorsque vous êtes dans votre lieu secret ! Nous avons le devoir de:
"Revêtez l'Armure de Dieu afin que vous puissiez tenir ferme contre les ruses du diable... C'est pourquoi prenez l'Armure de Dieu afin de pouvoir résister dans le jour mauvais... Et prenez...l'épée de l'Esprit, qui est la Parole de Dieu" (Éphésiens 6:11, 13, 17).
Souvent, lorsque vous recevez des instructions précises de l'Éternel, Son Esprit murmure, "Ouvre à la page, ..." vous dirigeant vers un passage de l'Ecriture. La Parole de Dieu s'adressera directement à vous — vous indiquant comment traverser votre crise !
En ce moment, il y a beaucoup de Chrétiens qui lisent ce message qui n'ont plus qu'à entendre le mot du Seigneur. Personne sur terre ne peut les aider. Il n'y a qu'une façon pour eux de traverser leur épreuve — et c'est en restant dans la présence du Christ jusqu'à ce qu'il leur donne des instructions! Il doit leur indiquer le chemin à suivre — que faire et quand et comment agir. Ses instructions exclusives pour eux ne viendront pas une minute trop tôt ou trop tard. Tout se fera dans le temps indiqué par le Saint Esprit !
Cher saint, ne vous souciez pas de vos épreuves. Dieu est fidèle dans sa réponse à tous vos besoins et demandes. Donc, alors que vous allez entrer en prière maintenant, priez simplement: "Seigneur, je viens maintenant pas simplement pour voir mes besoins satisfaits — Besoins que Vous avez prévu et êtes désireux d'approvisionner. Non — Je viens aussi pour répondre à Vos besoins!"
Nous avons été faits pour communier avec Lui — même dans nos moments les plus durs. Je vous demande : Aimez-vous être avec lui ? Est-ce que vous Le préférez aux autres? Est-ce que votre cœur s'écrie, "Jésus, Tu es tout pour moi. Tu es le plus grand plaisir que mon âme ait connue — et j'aime beaucoup Ta compagnie !"
Dieu, mets en chacun de nous un cœur qui est facilement courtisé en Ta présence. Aide-nous à prier malgré nous des prières complètes pour traverser tous nos épreuves...à écouter Ton Esprit lors de notre temps de communion secrète avec Toi...et de mettre toute notre confiance dans Ta Parole révélée. En ce sens, nous savons que nos prières Te sont agréables. Amen!