LA RECOMPENSE DE LA PERSEVERANCE
Toute discussion sur la souffrance et les épreuves doit commencer avec le croyant le plus désespéré de tous les temps – un serviteur juste, fidèle, ayant la crainte de Dieu, dévoué à la prière et à l’adoration. Quand la souffrance et les problèmes ont submergé sa vie, ce même homme a commencé à faire des remarques désobligeantes sur Dieu et sur la hauteur de sa souffrance. “Et quand il m’exaucerait, si je l’invoque, je ne croirais pas qu’il eût écouté ma voix, Lui qui m’assaille comme par une tempête, qui multiplie sans raison mes blessures” (Job 9:16-17).
Job a perdu tout ce qui lui était cher : sa famille, sa santé, ses biens et même l’espoir. Cette déclaration à propos de Dieu dans ce passage n’est qu’une parmi tant d’autres que ce pauvre homme a fait quand ses terribles peines se sont multipliées.
Notre nation se précipite dans une période de troubles, une époque telle que le monde n’en a jamais connue. En cet instant, de nombreux croyants dévoués expérimentent des difficultés auxquelles leurs expériences précédentes ne les ont pas préparés. Les chrétiens voient leur mariage être mis à l’épreuve, certains voient leur santé se détériorer, d’autres souffrent de difficultés financières et les jeunes sont perdus dans l’insanité de notre époque.
Pour les jours qui sont devant nous, nous ne pouvons pas nous leurrer, nous ne pouvons pas croire que les chrétiens seront immunisés contre la souffrance. Mais nous pouvons être assurés que notre Père céleste sera fidèle pour nous garder à travers toutes nos épreuves et nous délivrer, comme il l’a fait pour Job.
“Vous avez entendu parler de la patience de Job, et vous avez vu la fin que le Seigneur lui accorda, car le Seigneur est plein de miséricorde et de compassion” (Jacques 5:11).
Job a persévéré et Dieu lui a rendu tout ce qu’il avait et plus encore. De la même façon, quand tu arrives à la fin de ton épreuve, tu possèdes dans ton cœur une assurance véritable : celle que Dieu est au contrôle de ta vie. Alors, tu es capable de témoigner de la bonté de Dieu, comme Job l’a fait quand il a dit avec confiance : “Voici, qu’il me tue, j’espérerai en lui” (Job 13:15).