Personne sur Terre ne peut te placer dans un service. Tu peux être diplômé par un séminaire, ordonné par un évêque ou reconnu par une dénomination, mais Paul révèle la seule source du véritable appel : “Je rends grâces à celui qui m’a fortifié, à Jésus-Christ notre Seigneur, de ce qu’il m’a jugé fidèle, en m’établissant dans le ministère” (1 Timothée 1:12).
Quand Jésus était un petit garçon, quelques personnes l’ont vu dans le temple, d’autres l’ont rencontré dans l’atelier de charpentier où il travaillait. Mais qui aurait pu croire que Jésus était Dieu fait homme alors qu’Il réparait leurs chaises cassées ? Il était simplement le fils de Joseph, un jeune homme bien qui savait beaucoup de choses à propos de Dieu.
Dans toute l’Écriture, Dieu dispense Sa grâce à travers des révélations durant nos temps d’épreuve. Des révélations que nous ne pourrions jamais comprendre quand tout va bien. La bonté de Dieu se manifeste pour Son peuple pendant les temps troublés, les calamités, l’isolement et les difficultés. Par exemple, le disciple Jean a été “sur le sein de Jésus” pendant trois ans. Cela a été un temps de repos, de paix et de joie. Pourtant, pendant tout ce temps, Jean n’a reçu que très peu de révélations. Il connaissait Jésus comme le Fils de l’Homme.
A un moment donné de sa marche dans la foi, l’apôtre Paul a dit : “l’Esprit-Saint m’avertit que des liens et des tribulations m’attendent” (Actes 20:23). En réalité, tout au long de la vie de Paul, les afflictions ne l’ont jamais quitté. Tu te demandes peut-être : “Comment est-ce possible ? Le Dieu que nous servons est tout puissant et victorieux. Il n’a qu’à prononcer un mot pour que nous puissions traverser la vie dans la victoire et sans soucis. Alors, pourquoi notre Père aimant permettrait-Il à Son peuple de souffrir ?
Pour la première fois de l’Histoire, moins de 50% des américains se définissent comme croyants, quelle que soit la dénomination. Ce chiffre est encore plus faible – 30% - pour les moins de trente ans. Lorsqu’on leur demande leur affiliation religieuse, nombre d’entre eux répondent “aucune”. Il est estimé que, d’ici une dizaine d’année, toute cette génération sera entièrement perdue dans la mondanité et le rejet de Dieu. Et la tolérance vis à vis des chrétiens ne fera que diminuer.
Quand nous marchons dans l’Esprit, quand le Saint-Esprit nous contrôle, Il produit de la joie dans notre vie, tout comme Il produit de l’amour. Luc parle de Jésus en disant “Jésus tressaillit de joie par le Saint-Esprit” (Luc 10:21). Toute joie vient du Saint-Esprit. Nous ne pouvons pas la fabriquer, l’appeler ou la produire par nous-mêmes.
Dieu a promis au prophète Zacharie que, dans les derniers temps, Il établirait une muraille de feu autour de Son peuple : “Je serai pour elle, dit l’Éternel, une muraille de feu tout autour” (Zacharie 2:5). De la même façon, Esaïe a attesté : “Il y aura un abri pour donner de l’ombre contre la chaleur du jour, pour servir de refuge et d’asile contre l’orage et la pluie” (Esaïe 4:6).
Est-il possible pour des chrétiens justes, saints et remplis de l’Esprit d’être tellement abattus qu’ils ont l’impression de ne pas pouvoir continuer ? D’en arriver réellement au point d’abandonner ? Je parle de chrétiens qui sont proches de Jésus, qui connaissent Son cœur et Ses pensées, qui se sont battus dans la prière et qui ont expérimentés des miracles.
Il existe une “école de la compassion du Saint-Esprit” dans laquelle se trouvent des saints éprouvés, qui ont grandement souffert, qui ont enduré la tentation, des épreuves et des mauvais traitements. La Bible parle de “la communion de Ses souffrances” (Philippiens 3:10) – une communion de souffrances partagées. Jésus a fondé cette école et Il a prouvé qu’il est possible d’endurer toutes sortes de difficultés et d’être diplômé en tant que vainqueur.