UN APPEL POUR QUE L’ÉGLISE SE RÉVEILLE

David Wilkerson

Comment le dernier réveil va-t-il se produire ? Il requiert quelque chose de puissant, quelque chose qui fasse trembler le monde entier pour le mettre en branle. Esaïe nous dit que ce bouleversement arrivera en une journée. Dans le chapitre 47, il dit qu’il va falloir s’occuper de l’esprit de Babylone. Dans toute l’Écriture, Babylone a toujours représenté l’esprit de prospérité, du confort et de plaisir et l’esprit babylonien est le même dans chaque époque.

Pour résumer, Esaïe dit qu’il ne peut y avoir de dernier réveil à grande échelle tant que l’esprit d’avarice et de fausse sécurité n’est pas vaincu. Nous pouvons prier pour un réveil, nous pouvons crier à Dieu de déverser Son Esprit, mais c’est impossible tant que le Seigneur n’aura pas d’abord ébranlé ces choses : “Écoute maintenant ceci, voluptueuse, Qui t’assieds avec assurance, Et qui dis en ton cœur : Moi, et rien que moi ![…] Le malheur viendra sur toi, Sans que tu en voies l’aurore ; La calamité tombera sur toi, Sans que tu puisses la conjurer ; Et la ruine fondra sur toi tout à coup, à l’improviste” (Esaïe 47:8,11).

Dieu ne va pas passer au-dessus du péché, mais il va abattre les forteresses du diable. Il va faire résonner un appel au réveil dans Son Église avec une « ruine soudaine ». En fait, ce sera un acte de grand amour de la part du Seigneur. Il aime tellement Son Église qu’Il refuse de permettre au confort, au plaisir et à l’apostasie d’aveugler et de ruiner l’objet de Son amour.

“Si l’on fait grâce au méchant, il n’apprend pas la justice, Il se livre au mal dans le pays de la droiture, Et il n’a point égard à la majesté de Dieu” (Esaïe 26:10). Voilà la preuve que le réveil est impossible dans un temps de confort et de prospérité. Esaïe le dit clairement : dans un temps de bénédiction, le peuple ne changera pas. Rien ne se passera tant que le porte-monnaie ne sera pas touché. Ce n’est que “lorsque tes jugements s’exercent sur la terre, Les habitants du monde apprennent la justice” (Esaïe 26:9).