French Devotions

“Cependant je vous dis la vérité: il vous est avantageux que je m’en aille, car si je ne m’en vais pas, le consolateur ne viendra pas vers vous ; mais, si je m’en vais, je vous l’enverrai” (Jean 16:7).

La vérité fondamentale du christianisme, c’est la justification par la foi. Tu ne connaîtras jamais le véritable repos et la paix tant que tu ne seras pas convaincu que tes propres œuvres ne pourront jamais te justifier aux yeux de Dieu. Tu te sens peut-être bien à cause des bonnes œuvres que tu accomplis, et tu connais certainement un moment de joie et de victoire quand tu résistes à la tentation. Tu ressens la faveur de Dieu sur toi, mais le jour suivant, tu retombes dans le péché et tu perds ta joie. Pourquoi ? Parce que par tes propres forces, tu ne peux pas y arriver.

Est-il possible pour des chrétiens justes, saints et remplis de l’Esprit d’être tellement abattus qu’ils ont l’impression de ne pas pouvoir continuer ? D’en arriver réellement au point d’abandonner ? Je parle de chrétiens qui sont proches de Jésus, qui connaissent Son cœur et Ses pensées, qui se sont battus dans la prière et qui ont expérimentés des miracles.

Le destin, pour simplifier, c’est le plan de Dieu pour ta vie. C’est l’avenir qui a été préparé pour toi. Nous lisons l’histoire de nombreux hommes et femmes de Dieu dans l’Écriture qui avaient été destinés par Dieu à accomplir des œuvres ou à exercer un ministère, mais qui ont fait avorté Son plan. Ils ont bien commencé, ont répondu à leur appel pendant un temps, mais à la fin, ils sont morts dans la honte et la ruine, en passant à côté du destin que Dieu avait prévu pour leur vie.

“Afin de gagner Christ, et d’être trouvé en lui, non avec ma justice, celle qui vient de la loi, mais avec celle qui s’obtient par la foi en Christ, la justice qui vient de Dieu par la foi” (Philippiens 3:8-9). La seule justice que Dieu accepte, c’est la justice parfaite de Jésus Christ notre Seigneur. Et c’est une justice qui ne s’obtient que par la foi.

“Et voici, Eli était assis sur un siège, aux aguets, à côté du chemin; car son cœur tremblait pour l’arche de Dieu.” (1 Samuel 4:13 version Darby).

Le mot “trembler” tel qu’il est utilisé ici signifie être dans une angoisse pénible. A cette époque, Eli était vieux et infirme, ses yeux ne voyaient plus, son autorité spirituelle diminuait et ses propres fils étaient des sacrificateurs corrompus. Tout lui paraissait sans espoir.

“Un pharisien pria Jésus de manger avec lui. Jésus entra dans la maison du pharisien, et se mit à table. Et voici, une femme pécheresse qui se trouvait dans la ville, ayant su qu’il était à table dans la maison du pharisien, apporta un vase d’albâtre plein de parfum, et se tint derrière, aux pieds de Jésus. Elle pleurait ; et bientôt elle lui mouilla les pieds de ses larmes, puis les essuya avec ses cheveux, les baisa, et les oignit de parfum” (Luc 7:36-38).

Une des phrases que l’on entend le plus souvent dans les églises est : “Dieu répond aux prières !” Mais ce n’est qu’à moitié vrai. La vérité serait de dire : “Dieu répond au-delà des prières !”

Prends les enfants d’Israël, par exemple. Osée prophétisait en substance ceci à Israël : “Vous vous êtes éloignés, mais vous êtes encore le peuple de Dieu. Maintenant, revenez à Dieu et priez.”

“Béni soit l’Éternel, qui ne nous a pas livrés en proie à leurs dents ! Notre âme s’est échappée comme l’oiseau du filet des oiseleurs... Notre secours est dans le nom de l’Éternel, qui a fait les cieux et la terre.” (Psaumes 124:6-8).

Quand les bergers ont regardé le Bébé dans la mangeoire, ils ont vu un Sauveur qui allait racheter toute l’Humanité. Quand les mages l’ont regardé, ils ont vu un Roi qui allait conquérir la mort. Et quand les prophètes l’ont annoncé, ils ont vu un Libérateur qui allait ouvrir les portes des prisons, briser les chaînes et libérer les captifs. Ils avaient tous leur vision de qui était Jésus et pourquoi Il était venu.