Le péché transforme les chrétiens en couards et les fait vivre dans la défaite. Certains ont su un jour à quoi ressemblait de vivre dans la victoire, d’expérimenter la puissance, le courage et les bénédictions qui découlent de l’obéissance au Seigneur. Mais un péché installé leur a volé leur vitalité spirituelle et l’ennemi leur envoi combats après combats.
De plus en plu de chrétiens atteignent aujourd’hui leur point de rupture. Des jeunes tout particulièrement abandonnent dans la défaite. Ils ont l’impression de ne pas pouvoir vivre selon les standards du chrétien heureux et chanceux, riche, plein de succès, qui a toujours des pensées positives. Leur monde n’est pas aussi idéal. Ils vivent avec une pression terrible, un cœur brisé, des problèmes qui s’accumulent à chaque heure qui passe et de terribles problèmes familiaux. Leurs amis sont sous l’emprise de la drogue et certains se suicident.
La chose la plus importante que je puisse jamais te dire, c’est que ton Père Céleste t’aime ! C’est une vérité simple que tu as à coup sûr déjà entendue à maintes reprises, mais de nombreux chrétiens ont des difficultés à la saisir. Pourtant, si tu veux avoir un impact pour Jésus, cette vérité qui est aussi solide que le roc doit être au centre de tout.
Bien que le monde ait fait des pas de géant dans la compréhension de certaines choses comme l’énergie atomique et la fusion nucléaire, la plupart d’entre nous vivons encore avec une compréhension très limitée de la plus ancienne et dynamique source de puissance qui existe : la puissance qui vient de la prière. En fait, nous n’avons pas encore commencé à expérimenter la puissance infinie et les possibilités qui s’offrent à nous quand nous en appelons au nom du Seigneur.
“En tout temps, peuples, confiez-vous en lui, répandez vos cœurs en sa présence ! Dieu est notre refuge” (Psaumes 62:8). En tant qu’enfants de Dieu, nous devons nous abandonner entre Ses mains pour qu’Il prenne soin de nous en toutes choses. Voilà la vraie liberté ! Nous abandonner entre les mains de Dieu est un acte de foi. Cela signifie être conduit selon Sa volonté. Dieu promet d’être responsable de nous – de nous nourrir, de nous habiller, de nous donner un abri et de garder nos cœurs de tout mal.
Jésus a ordonné à Ses disciples de monter dans un bateau qui était destiné à couler. La Bible dit : “Aussitôt après, il obligea les disciples à monter dans la barque” (Matthieu 14:22) – qui se dirigeait vers des eaux agitées. Elle allait être secouée comme un bouchon de liège et Jésus le savait.
De nombreux chrétiens parlent avec joie aux autres de l’amour de Jésus et de Sa puissance qui pardonne leur péché, et trouvent pourtant difficile d’accepter ce même pardon. Ils commettent des péchés et semblent vouloir payer pour leur échec. “Seigneur,” disent-ils, “je n’ai pas tenu compte de l’avertissement du Saint-Esprit, je me suis entêté et j’ai commis un péché.”
Notre Seigneur a un problème de communication presque insurmontable avec ceux qui disent L’aimer. Nous entrons dans Ses portes avec reconnaissance et dans Ses parvis avec des Louanges. Nous Le louons avec des instruments, des chants, des mains levées, avec des larmes et de bruyants Hosannas – mais cela reste une communication à sens unique.
Quand nous acceptons l’onction du Saint-Esprit, le Seigneur nous donne ce mandat : “En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m’en vais au Père” (Jean 14:12). Le monde entier a besoin de Sa puissance qui guérit, qui purifie et qui sauve, et cela n’est possible qu’à travers Son sacrifice parfait : “Parce que je m’en vais au Père.”
“Et Pierre, étant sorti dehors, pleura amèrement” (Luc 22:62). Dans cette scène, juste avant la crucifixion de Jésus, nous voyons Pierre pleurer, inconsolable, pétrifié par son sentiment d’échec. Après tout, il était le disciple qui avait déclaré : “Je ne veux pas seulement vivre pour Toi, mais mourir pour Toi et avec Toi à Jérusalem ! (voir Matthieu 26:35). Mais très peu de temps après, Pierre a renié Christ, jurant sous serment qu’il ne Le connaissait pas.