French Devotions

Mère Thérésa a dit un jour : “Reste là où tu es. Trouve ton propre Calcutta. Trouve ceux qui sont malades, ceux qui souffrent et ceux qui sont seuls, là où tu te trouves, dans ton propre foyer, ta propre famille, ton lieu de travail ou ton école. Tu peux trouver des Calcutta partout dans le monde, si tu as des yeux pour voir. Partout, partout où tu vas, tu peux trouver des gens qui ne sont pas désirés, qui sont mal-aimés, dont personne ne prend soin, rejetés par la société, complètement oubliés ou laissés seuls.

“Et ils tourneront les regards vers moi, celui qu’ils ont percé. Ils pleureront sur lui” (Zacharie 12:10).

Nous entendons souvent des missionnaires parler de grands réveils partout dans le monde. Dans tous les cas, “l’esprit de prière” est lié à la moisson. Au Vietnam, en Chine, en Sibérie, en Amazonie, en Afrique et dans de nombreux endroits, le peuple de Dieu prie avec feu et ferveur, pleurant et criant à Dieu, cherchant Sa face, renonçant au péché et se tournant vers la justice. 

Le terme “supplication” (voir Zacharie 12:10) n’est utilisé dans la Bible que pour désigner un cri ou une prière qui est vocalisée. En d’autres termes, il ne s’agit pas d’une prière privée ou d’une méditation, la supplication est faite à voix haute.

La Bible dit que le Saint-Esprit va être déversé comme “… un esprit de grâce et de supplication” (Zacharie 12:10).

Plus je recherche Dieu, plus je plonge dans les profondeurs de Sa nature et de Son caractère, plus cela transforme ma vie. Sa gloire est renforcée dans ma vie à chaque fois que je Le cherche. Ce n’est pas quelque chose qu’on ne fait qu’une fois. Cela doit être fait à chaque instant de chaque jour. Un membre de mon équipe a dit récemment à ce sujet : “Marcher avec Dieu, c’est Le rechercher quotidiennement, sans relâche et tout au long de notre vie.”

A première vue, Paul était un homme brisé et fini à la fin de son ministère, allongé dans une cellule puante et souterraine, entouré des pires criminels. C’est là qu’il a écrit : “Je rends grâces à mon Dieu de tout le souvenir que je garde de vous, ne cessant, dans toutes mes prières pour vous tous, de manifester ma joie au sujet de la part que vous prenez à l’Évangile, depuis le premier jour jusqu’à maintenant” (Philippiens 1:3-5).

Le peuple de Dieu en Juda avait un problème : il doutait de la volonté et du pouvoir de Dieu pour racheter leur peuple enfoncé dans l’apostasie et l’idolâtrie. “Mais ils disent : C’est en vain ! Car nous suivrons nos pensées, Nous agirons chacun selon les penchants de notre mauvais cœur” (Jérémie 18:12). Juda pensait  “Nous sommes allés trop loin et il n’y a plus de retour possible. Nous avons abandonné le Seigneur, nous nous sommes moqués de Lui, nous L’avons mis de côté et nous L’avons trahi. C’est trop tard.

Quand j’ai commencé ce ministère, j’ai parlé dans des églises partout en Amérique, annonçant la dégradation morale qui allait venir. J’ai dit aux gens dans l’Iowa, en Oklahoma et partout dans les États du Sud que la drogue frapperait même les plus petits villages. Que des dealers apparaîtraient dans les écoles et sur les terrains de jeux, pas seulement dans les allées sombres des grandes villes.

Pouvons-nous être prêts pour le réveil si nous croyons que tout espoir est perdu, que nous avons tellement péché que nous avons perdu la grâce et que tout ce qu’il reste, c’est le jugement ? Nous ne pouvons pas avoir la foi pour un réveil si nous ne sommes pas convaincus que Dieu veut encore déverser Son Esprit sur nous.