Pour qu’un croyant puisse demander et recevoir avec confiance des choses de la part du Seigneur, il doit suivre les règles de la prière établies par le Père. Ces lignes de conduite sont éparpillées à travers les pages de l’Écriture et l’obéissance ouvre le canal qui relie la main généreuse du Père à nos mains tendues dans le besoin.
Devenir le genre de serviteur qui marche avec l’autorité de Dieu nécessite de faire face à sa propre conscience devant le Père. Quand nous nous tenons devant le Seigneur, nous sommes poussés à nous mettre à genoux devant Sa sainte présence.
L’apôtre Paul décrit le genre de serviteur à qui une telle autorité est accordée : “Nous rejetons les choses honteuses qui se font en secret, nous n’avons point une conduite astucieuse, et nous n’altérons point la parole de Dieu” (2 Corinthiens 4:2).
Que peut faire le peuple de Dieu pour toucher le cœur du Seigneur dans ces temps difficiles ? Est-ce que l’Église est impuissante ? Devons-nous rester assis et attendre le retour de Christ ou sommes-nous appelés à des actions drastiques ? Quand le monde tremble tout autour de nous, quand le cœur des hommes flanche de peur, sommes-nous appelés à prendre des armes spirituelles et à combattre contre l’adversaire ? Certainement, les disciples de Christ ont un rôle dans ces moments difficiles, mais que sommes-nous supposés faire ?
Il semble que le monde entier tremble en ce moment à cause des événements actuels. Presque chaque jour, nous nous éveillons pour découvrir un nouveau développement qui ébranle les fondations mêmes de notre planète. Au cours de l’année passée, la Terre a connu des inondations records, des feux dévastateurs qui ont balayé des villes entières, des ouragans, des tremblements de terre. Sans compter le déclin moral rapide et indiscutable de notre société.
“Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix” (Jean 14:27). Cette parole merveilleuse de la part de Jésus a dû étonner les disciples. A leurs yeux, c’était une promesse presque incroyable : la paix de Christ allait devenir leur paix. Ces douze hommes avaient dû s’émerveiller devant la paix que Jésus avait manifestée pendant ces trois années. Leur Maître était toujours calme, jamais effrayé, jamais troublé par les circonstances. Et maintenant, Jésus leur promettait cette paix-là !
“C’est là ce qui fait votre joie, quoique maintenant, puisqu’il le faut, vous soyez attristés pour un peu de temps par diverses épreuves, afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable qui cependant est éprouvé par le feu, ait pour résultat la louange, la gloire et l’honneur, lorsque Jésus-Christ apparaîtra, lui que vous aimez sans l’avoir vu, en qui vous croyez sans le voir encore, vous réjouissant d’une joie ineffable et glorieuse, parce que vous obtiendrez le salut de vos âmes pour prix de votre foi” (1 Pierre 1:6-9).
En tant que véritable disciple de Christ à notre époque, tu devras combattre toutes sortes de voix, tout autour de toi – et tu auras des combats dans tes pensées. Tous les saints, sans exception, vont être engagés dans cette guerre secrète. Nous voyons dans les Écritures que même le roi David a expérimenté cette bataille dans ses pensées.
Dieu ne prend aucun plaisir dans la mise à l’épreuve de Ses enfants. La Bible dit que Christ compatit avec nous dans toutes nos épreuves, touché par le sentiment de nos infirmités. Dans Apocalypse 2:9, Il dit à l’Eglise : “Je connais ta tribulation et ta pauvreté.” En substance, Il veut dire : “Je sais ce que tu traverses. Tu ne le comprends peut-être pas, mais Je connais tout à ce sujet.”
“Je demande à l’Éternel une chose, que je désire ardemment : je voudrais habiter toute ma vie dans la maison de l’Éternel, pour contempler la magnificence de l’Éternel et pour admirer son temple” (Psaumes 27:4).
Quand tu regardes ta vie, es-tu découragé(e) à cause d’espoirs déçus ? Tu as peut-être prié pendant des années, mais les choses que tu espérais de la part de Dieu ne se sont jamais réalisées. L’Ennemi murmure peut-être : “Tu n’as pas été efficace. En fait, ta vie n’a fait aucune différence dans le monde.”