En 1958, j’avais le cœur brisé après avoir lu dans le journal l’histoire de sept adolescents qui étaient jugés pour le meurtre d’un garçon infirme. Le Saint-Esprit m’a tellement touché que je me suis puissamment senti conduit à aller au tribunal de New York où le jugement avait lieu. Je suis entré dans le tribunal convaincu que l’Esprit m’avait envoyé pour essayer de parler à ces jeunes.
Quand j’ai demandé au Saint-Esprit de me montrer comment me garder de la négligence, il m’a conduit à considérer la chute de Pierre et son rétablissement. Cet homme a renié Christ, a même juré, en disant à ceux qui l’accusaient : “Je ne le connais pas.”
Oui, tu aimes peut-être et cherches le Seigneur, mais ce n’est pas suffisant. La véritable victoire en Christ n’est pas d’avoir cherché le Seigneur, mais plutôt le fait qu’Il t’ait cherché. Il est venu te trouver. Il t’a pourchassé.
A un moment donné, dans notre marche chrétienne, nous franchissons ce que nous pourrions appeler “la ligne de l’obéissance.” C’est ce moment où quelqu’un décide avec une entière détermination dans son cœur de faire le reste du chemin avec le Seigneur. Quand il réalise que rien dans ce monde ne peut le retenir et qu’il décide d’obéir à la Parole de Dieu de toutes les façons et à quoi que cela coûte.
Jésus a dit : “Je ne vous laisserai pas orphelins, je viendrai à vous” (Jean 14:18). Christ avait rassemblé Ses élus pour un dernier moment de communion juste avant d’aller sur le croix. Comme ces hommes devaient être tristes, en peine. Leur seule source de réconfort sur la Terre allait leur être enlevée.
Jésus était leur guide, leur enseignant, leur joie, leur paix et leur espérance et, maintenant, il allait leur être ôté physiquement. Ils avaient construit toute leur existence, leur monde sur Lui et Il n’allait plus être avec eux.
Il y avait dix mille raisons d’aimer Jésus et aucune de le haïr. Les quatre évangiles nous le présentent comme bon, patient, plein de tendresse et de pardon, ne voulant qu’aucun ne périsse. Il est appelé berger, enseignant, frère, la lumière dans les ténèbres, médecin, avocat, réconciliateur. Jésus n’a donné aucune raison à personne de le haïr.
Paul parle souvent de lui comme étant “le prisonnier de Christ” (Éphésiens 3:1). Paul a aussi écrit “N’aie donc pas honte du témoignage à rendre à notre Seigneur, ni de moi son prisonnier” (2 Timothée 1:8). Même dans son âge avancé, Paul s’est réjoui d’avoir été arrêté par le Seigneur et rendu captif à Sa volonté (voir Philémon 9).
Le prophète Ésaïe dit que le peuple de Dieu rêve de grandes choses, non seulement pour lui-même mais pour ceux qui sont dans le besoin. Il parle d’hommes et de femmes de Dieu qui se lèvent pour les perdus et qui servent ceux qui sont rejetés.
“Est-ce là le jeûne auquel je prends plaisir, un jour où l’homme humilie son âme ? Courber la tête comme un jonc, et se coucher sur le sac et la cendre, est-ce là ce que tu appelleras un jeûne, un jour agréable à l’Éternel ?
“Veillons les uns sur les autres pour nous inciter à l'amour et à de bonnes œuvres. N’abandonnons pas notre assemblée, comme certains en ont l’habitude, mais encourageons-nous mutuellement. Faites cela d'autant plus que vous voyez s'approcher le jour” (Hébreux 10:24-25).
“Il est intervenu d’en haut, il m’a pris, il m’a retiré des grandes eaux, il m’a délivré de mon adversaire puissant, de mes ennemis qui étaient plus forts que moi. Ils m’avaient surpris lorsque j’étais dans la détresse, mais l’Éternel a été mon appui. Il m’a mis au large, il m’a sauvé, parce qu’il m’aime” (Psaumes 18:16-19).