Il est toujours bon de faire un pas de foi quand nous avons placé notre confiance en Christ. Ce genre de foi doit être applaudie. Mais la Bible nous montre qu’il est dangereux de ne pas faire suivre ce premier pas d’une foi qui ne cesse d’augmenter.
“Le voleur ne vient que pour voler, égorger et détruire ; moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie et qu'elles l'aient en abondance” (Jean 10:10).
La plupart des chrétiens savent ce que la Bible dit à propos du grand amour de Dieu pour Ses enfants, mais beaucoup d’entre eux ne se sont pas approprié cet amour, même après des années de marche fidèle avec Jésus. Ce sont des disciples dévoués de Dieu, qui n’ont jamais expérimenté l’expérience glorieuse et les bénéfices qui découlent de cette connaissance de l’amour du Père – et rien n’attriste davantage le cœur de Dieu.
Personne ne peut dénombrer toutes les tendres miséricordes et les nombreuses bénédictions de Son sang versé. Mais concentrons-nous sur une victoire en particulier ! Le pardon de tous nos péchés passés.
“Mais si nous marchons dans la lumière, tout comme Dieu lui-même est dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres et le sang de Jésus-Christ son Fils nous purifie de tout péché… Si nous reconnaissons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner et pour nous purifier de tout mal” (1 Jean 1:7-9).
Les Israélites gémissaient sous le fardeau de l’esclavage et leurs cris se sont élevés vers leur Père dans le Ciel. La réponse que Dieu leur a donnée devrait bâtir notre foi et augmenter notre confiance en Lui : “Dieu entendit leurs gémissements et se souvint de son alliance” (Exode 2:24). Le mot utilisé pour “se souvint” signifie ici que Dieu était sur le point d’amener la réalité de Ses promesses en première ligne dans leur vie et que ce qu’Il désirait pour eux était sur le point de se manifester. “Dieu regarda les enfants d'Israël, et il en eut compassion” (2:25).
George Müller (1805-1898) était un évangéliste et le directeur d’un orphelinat en Angleterre. C’était un homme de foi et, quand on lui demandait comment il pouvait accomplir autant avec si peu de ressources, il répondait : “La foi n’opère pas dans le royaume du possible. Il n’y a pas de gloire pour Dieu dans ce qui est humainement possible. La foi commence où les capacités de l’homme s’arrête.”
De tous les 150 Psaumes, le psaume 34 est mon favori. Il parle de la fidélité du Seigneur qui délivre Ses enfants de leurs grandes épreuves et moments de crise. David déclare : “J’ai cherché l’Éternel, et il m’a répondu, il m’a délivré de toutes mes frayeurs... L’ange de l’Éternel campe autour de ceux qui le craignent, et il les arrache au danger… Quand les justes crient, l’Éternel entend, et il les délivre de toutes leurs détresses… Beaucoup de malheurs atteignent le juste, mais l’Éternel l’en délivre toujours” (Psaumes 34:5, 8, 18, 20).
Souvent, des gens nous contactent et disent : “Je n’ai personne à qui parler, personne avec qui partager mon fardeau, personne qui ait le temps d’écouter mon cri. J’ai besoin de quelqu’un devant qui déverser mon cœur.”
Le roi David était constamment entouré par des gens. Il était marié et avait de nombreux compagnons à ses côtés. Pourtant, nous l’entendons dire la même chose : “Vers qui me tourner ?” Il est dans notre nature de désirer qu’un être humain, avec un visage, des yeux et des oreilles puisse nous écouter et nous conseiller.
Quand l’Écriture dit que le Saint-Esprit “habite” en nous, elle veut dire que l’Esprit de Dieu vient dans notre corps et le possède, en fait Son temple. Et parce que le Saint-Esprit connaît les pensées et la voix du Père, Il nous transmet les pensées de Dieu : “Quand le défenseur sera venu, l'Esprit de la vérité, il vous conduira dans toute la vérité, car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu'il aura entendu et vous annoncera les choses à venir” (Jean 16:13). Le Saint-Esprit est la voix de Dieu en nous et pour nous !
“Jésus appela ses disciples et leur dit : « Je suis rempli de compassion pour cette foule, car voilà trois jours qu'ils sont près de moi et ils n'ont rien à manger. Je ne veux pas les renvoyer à jeun, de peur que les forces ne leur manquent en chemin” (Matthieu 15:32).
Si nous devions devenir davantage “celui que nous sommes vraiment” nous deviendrions plus méchants et pleins de conflits avec les autres. Si ce n’était la grâce de Dieu, notre monde tomberait en morceau.