French Devotions

“Je ne fais rien de moi-même, mais […] je parle selon ce que le Père m’a enseigné” (Jean 8:28). Quand Christ a œuvré sur Terre, Il bénéficiait d’un plein accès au Père. Il a dit : “Je ne peux rien faire de moi-même. Je ne fais que ce que le Père me dit et me montre de faire” (voir aussi Jean 5:19, 30). Bien plus, Jésus n’avait pas à s’isoler dans la prière pour obtenir la pensée du Père. Bien sûr, Il priait souvent et intensément, mais il était avant tout question de communion avec le Père.

Le livre de l’Apocalypse nous donne de puissantes images d’anges en train d’adorer dans la présence de Dieu. Ils couvrent leur face alors qu’ils tombent devant Lui en criant : “Saint, saint, saint est le Seigneur Dieu, le Tout-Puissant, qui était, qui est, et qui vient !” (Apocalypse 4:8). Ces êtres puissants dégagent le terrain dans le Ciel pour Celui qui est au dessus de tout, élevé et exalté comme il se doit à Celui qui a le Nom au-dessus de tous les noms.

Laisser Dieu en dehors de ta prise de décision est dangereux et conduit à des difficultés qui auraient pu être évitées. Dans l’Ancien Testament, nous voyons Josué prendre une décision qui a conduit Israël à être en guerre contre des ennemis qu’ils n’auraient pas eu à affronter si Josué avait été plus prudent.

“Car Je vis, et vous vivrez aussi. En ce jour-là, vous connaîtrez que je suis en mon Père, que vous êtes en moi, et que je suis en vous” (Jean 14:19-20). Nous vivons “en ce jour-là” dont Jésus parlait. Pour résumer, nous devons comprendre notre position céleste en Christ. Bien sûr, la plupart d’entre nous connaissons notre position en Lui – nous savons que nous sommes assis avec Lui dans les lieux célestes – mais seulement comme un fait théologique. Nous devons le savoir par expérience.

Parfois, tu peux te demander : “Pourquoi suis-je si découragé ? Pourquoi ai-je toutes ces peurs ?” Tu dois savoir que c’est toujours un problème lié au Saint-Esprit. Esaïe dit que le Saint-Esprit donne la paix et qu’il ne peut y avoir de paix sans la justice. “L’œuvre de la justice sera la paix, et le fruit de la justice le repos et la sécurité pour toujours. Mon peuple demeurera dans le séjour de la paix, dans des habitations sûres, dans des asiles tranquilles” (Esaïe 32:17-18).

Entre tous les hommes, les saints de Dieu devraient être des exemples resplendissants de ce que signifie vivre dans la paix et le triomphe, dans ces temps effrayants. Il nous a donné une promesse aussi ferme que le roc pour notre vie sur cette Terre, tout particulièrement quand l’Ennemi de notre âme tente de nous piétiner. “C’est pourquoi mon peuple connaîtra mon nom ; C’est pourquoi il saura, en ce jour, que c’est moi qui parle : me voici !” (Esaïe 52:6).

“Que la grâce et la paix vous soient multipliées par la connaissance de Dieu et de Jésus notre Seigneur ! Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété, au moyen de la connaissance de celui qui nous a appelés par sa propre gloire et par sa vertu” (2 Pierre 1:2-3).

Dans son épître à Tite, Paul laisse des instructions puissantes pour nous en ce qui concerne la grande mission que Christ nous a confiée de prêcher l’évangile. Il venait de quitter l’île de Crête où il avait connu la persécution et, quand il est parti pour évangéliser dans d’autres villes, il a laissé derrière lui Tite et d’autres responsables.

Il est étonnant de voir le nombre de personnes qui veulent le pouvoir de Christ mais pas Son chemin. Elles ne veulent pas suivre un Christ qui utilise Ses ressources et Sa puissance pour aider les autres. Mais elles vont vite découvrir que suivre Jésus mène inévitablement à un chemin de sacrifice. C’est à cette croisée des chemins que beaucoup cessent de suivre le Jésus de la Bible.

De façon surprenante, de nombreuses personnes craignent le soudain retour de Christ. La pensée de leur vie arrivant à sa fin, d’affronter le jour du jugement, est tellement effrayante qu’ils préfèrent la sortir de leur esprit. Comment cela pourrait-il être vrai de la part de croyants ? D’après Pierre, leur vie est dictée par “leurs propres convoitises” (2 Pierre 3:3).