Le baptême d’eau annonce à tous qui tu as décidé de suivre, mais il ne fait pas plus de toi un chrétien qu’un anneau au doigt ne fait que tu es marié. L’anneau est un symbole et le baptême est un symbole. En faire davantage qu’un symbole est dangereux, mais cela n’en reste pas moins un deuxième pas important dans notre voyage de foi.
L’histoire du fils prodigue est bien connue, alors je ne vais pas la raconter en détail. Mais cette histoire ne parle pas en priorité d’un fils perdu. Elle parle plutôt du plaisir du père.
Oui, la parabole du fils prodigue parle du retour (voir Luc 15:11-31), mais il ne s’agit pas seulement du fils rentrant enfin à la maison. Il s’agit aussi de ce qui a ramené le fils à la maison. Il s’agit de grâce, de pardon et de restauration. Relis l’histoire et tu noteras qu’elle ne se termine pas quand le fils est rentré. C’est très significatif.
Dieu nous a montré comment vivre sans crainte. “La crainte n’est pas dans l’amour, mais l’amour parfait bannit la crainte…” (1 Jean 4:18). Pour résumer, si nous vivons dans la crainte, nous sommes ignorants de l’amour parfait. Jean ne dit pas : “L’amour parfait pour Dieu bannit la crainte.” Il dit que l’amour parfait commence avec un amour abondant et généreux envers les autres.
“Et nous, nous avons connu l’amour que Dieu a pour nous, et nous y avons cru. Dieu est amour ; et celui qui demeure dans l’amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui. Tel il est, tels nous sommes aussi dans ce monde” (1 Jean 4:16-17).
Note la dernière partie de ce passage. Jean nous dit que nous devons maintenant vivre comme le Seigneur a vécu, en pardonnant et en aimant nos ennemis. Il ne doit rester en nous aucun sentiment de vengeance, de rancune ou de racisme, pour que nous puissions pleinement recevoir l’amour de Dieu envers nous.
Jésus appelle le Saint-Esprit “le Consolateur.” C’est une bonne chose de savoir que le Saint-Esprit est notre consolateur, mais nous devons aussi savoir comment Il nous console, pour que nous puissions faire la différence entre la consolation selon la chair et celle qui vient de l’Esprit.
Prenons l’exemple d’une personne qui souffre de sa solitude. Il prie pour avoir le réconfort du Saint-Esprit et espère que ce réconfort va venir sous la forme d’un sentiment. En fait, il imagine que cela va prendre la forme d’un souffle venu du Ciel, comme un sédatif spirituel pour son âme.
La parabole des talents s’ouvre avec un homme qui prévoit de partir en voyage. En prévision de son départ, il prend la décision inhabituelle de confier son argent, ses “talents” à ses serviteurs. Il distribue les talents juste avant de partir, en leur donnant une somme différente. Dans l’Écriture, il est écrit : “Il donna cinq talents à l’un, deux à l’autre, et un au troisième, à chacun selon sa capacité, et il partit” (Matthieu 25:14-15).
Je conseillais quelqu’un qui avait des problèmes dans son mariage. Pour dire la vérité, il agissait de façon odieuse et il abusait verbalement sa femme. J’ai fini par lui dire : “Est-ce que vous me respectez ? Êtes-vous prêt à m’écouter ?” Il m’a répondu : “Est-ce que je vous respecte ? Je viens ici depuis neuf ans. Tout ce que je suis, c’est à vous que je le dois !”
Pierre a dit : “à [nous] qui, par la puissance de Dieu, [sommes] gardés par la foi pour le salut prêt à être révélé dans les derniers temps !” (1 Pierre 1:5). Dans cette prophétie, je vois que, dans les derniers temps, Dieu va une fois de plus révéler Sa puissance pour garder Son peuple.
Les saints de l’Ancien Testament connaissaient un aspect de Dieu que nous connaissons très peu. Ils Le connaissaient comme l’Éternel des armées ! On parle de Lui sous ce nom plus de deux cents fois dans l’Ancien Testament. Ce titre majestueux résonne tout au long des Psaumes :
- “L’Éternel des armées est avec nous, Le Dieu de Jacob est pour nous une haute retraite” (Psaumes 46:7).
- “Éternel, Dieu des armées ! qui est puiibssant comme toi, ô Éternel ? Ta fidélité t’environne” (Psaumes 89:8).
L’histoire à suspens que l’on trouve dans l’Ancien Testament dans 2 Rois 6 illustre ce que cela signifie que d’être gardé par Dieu. Ben-hadad, roi de Syrie, avait déclaré la guerre à Israël et marchait contre eux avec une grande armée. Alors que ses forces avançaient, il consultait son conseil de guerre régulièrement pour planifier la stratégie du jour suivant; Mais quoiqu’il fasse, le prophète Élisée envoyait des lettres au roi d’Israël, détaillant tous les mouvements de l’armée ennemie.