Beaucoup de chrétiens citent un passage particulier des écrits de Paul sans comprendre réellement ce qu’il voulait dire : “Si nous marchons dans la chair, nous ne combattons pas selon la chair. Car les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas charnelles ; mais elles sont puissantes, par la vertu de Dieu, pour renverser des forteresses” (2 Corinthiens 10:3-4).
Le plus grand danger que nous affrontons est de ne pas être capable de voir Jésus dans nos problèmes. Au lieu de Le voir Lui, nous voyons des fantômes. Dans Matthieu 14, Jésus a ordonné à Ses disciples de monter dans un bateau qui allait droit vers une tempête. La Bible dit qu’Il les a fait Le précéder dans ce bateau alors qu’Il devait savoir que les eaux seraient agitées. Il savait qu’il serait agité comme un bouchon, et où était Jésus pendant ce temps ? Il était dans les montagnes qui dominaient la mer.
Quand Adam a péché, il a essayé de se cacher de Dieu. Quand Jonas a refusé de prêcher à Ninive, sa peur l’a conduit dans l’océan, essayant de fuir la présence du Seigneur. Après avoir renié Christ, Pierre est parti pour pleurer amèrement.
Adam, Jonas et Pierre se sont enfuis de devant Dieu, pas parce qu’ils avaient perdu leur amour pour Lui, mais plutôt parce qu’ils croyaient que le Seigneur était trop fâché pour leur accorder Sa miséricorde.
Connaître le caractère de Dieu et croire qu’Il est réellement comme nous le révèlent Ses noms nous donne une grande protection contre les attaques de l’Ennemi. Dieu a déclaré à Israël à travers Son prophète : “Mon peuple est détruit, parce qu’il lui manque la connaissance” (Osée 4:6). L’implication de ce verset est puissante. Dieu nous dit qu’avoir une connaissance intime de Sa nature et de Son caractère, comme ils sont révélés à travers Ses noms, est un bouclier puissant contre les mensonges de Satan.
Un message qui n’est pas acceptable dans nombre d’églises américaines aujourd’hui est que les croyants peuvent parfois dire : “J’ai été tellement chargé que je n’ai presque plus la force de vivre.” C’est pourtant une réalité pour certains véritables chrétiens. Pourquoi cela ne le serait-il pas ? Nous servons un Dieu qui délivre les captifs et qui soulage ceux qui sont lourdement chargés.
J’en suis venu à la conclusion qu’il n’y a pas beaucoup de gens qu’on peut tout de suite identifier comme chrétiens. Le monde devrait savoir que nous sommes les disciples de Christ parce que nous nous aimons les uns les autres. Mais aujourd’hui, le monde entend des chrétiens dire des choses comme : “je suis conservateur” ou “moi, je suis de gauche.” Il entend des gens qui s’accusent les uns les autres en disant : “Écoute, être diabolique, j’ai toujours su que tu étais un démon.” Et cela se produit dans le corps de Christ.
J’ai vu des hommes être puissamment utilisés par l’Esprit qui ont plus tard été mis au placard par Dieu. Le Seigneur leur a dit : “Je suis désolé, Mon fils. Je t’aime. Je te pardonne. Ma miséricorde est là pour toi, mais je ne peux pas t’utiliser en ce moment.”
Quand Pierre a été criblé, il a échoué lamentablement d’une certaine façon, mais pas dans sa foi. Tu te dis peut-être : “Comment est-ce possible ? Cet homme a renié Jésus trois fois !”
Je crois que si un chrétien désire une vie sainte avec intensité – s’Il désire donner son être entier au Seigneur – il ne peut y avoir qu’une seule raison pour laquelle il ne profite pas de la liberté promise par le Saint-Esprit qui réside en lui. Cette raison, c’est l’incrédulité. Jésus n’a pas pu accomplir Ses œuvres là où il y avait de l’incrédulité et Son Esprit ne peut rien faire dans notre vie si nous nourrissons de l’incrédulité.
Matthieu nous raconte comment le Christ a voulu donner à Ses disciples un message illustré et profond. Il a appelé un petit enfant et l’a pris dans ses bras. Il leur a ensuite dit : “Je vous le dis en vérité, si vous ne vous convertissez et si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux. C’est pourquoi, quiconque se rendra humble comme ce petit enfant sera le plus grand dans le royaume des cieux. Et quiconque reçoit en mon nom un petit enfant comme celui-ci, me reçoit moi-même” (Matthieu 18:3-5).