J’ai côtoyé des gens qui désiraient obtenir les dons de guérison, de prophétie et d’accomplir des miracles afin de devenir célèbres, d’être invités un peu partout et obtenir des honoraires confortables. Il ne s’agissait pas là d’honorer Dieu. Il ne s’agissait pas de servir d’autres personnes, pour leur croissance et leur édification.
Je sais ce que c’est que d’affronter le silence divin, de ne pas entendre la voix de Dieu pendant un temps. J’ai vécu des périodes de confusion totale, sans direction apparente, sans entendre le moindre murmure doux et léger. Il y a eu des moments où je n’avais pas d’ami proche pour satisfaire mon cœur d’un conseil. Toutes mes directions habituelles du passé étaient allées de travers et je me retrouvais dans l’obscurité totale. Je ne pouvais pas voir mon chemin et je faisais erreur après erreur. Bien souvent, j’ai crié de désespoir : “Ô Dieu, que s’est-il passé ?
La plupart d’entre nous prions comme David l’a fait : “Ne me cache pas ta face au jour de ma détresse ! Incline vers moi ton oreille quand je crie ! Hâte-toi de m’exaucer !” (Psaumes 102:2). Le terme hébreux utilisé pour “hâte-toi” suggère : “tout de suite, dépêche-toi, au moment où je te le demande, fais-le !” David disait : “Seigneur, je Te fais confiance mais, s’il te plaît, dépêche-toi !”
Parce que Dieu t’aime, Il va te purifier, mais Il reprend avec amour ceux qui se repentent et retournent à Lui. Tu sens peut-être les flèches de Dieu dans ton âme, à cause de péchés passés ou présents, mais si tu as un cœur repentant et que tu veux te détourner de ton erreur, tu peux en appeler à Son amour qui reprend. Tu n’expérimenteras pas Son courroux de la même façon que les païens, mais plutôt la baguette qui discipline, appliqué par une main aimante.
Un jour, au cours d’une réunion de prières, Dieu m’a dit quelque chose à propos de notre église que je ne m’attendais pas à entendre. Le Seigneur m’a murmuré : “Cette église a besoin d’un traitement de choc ! Trop de gens sont devenus satisfaits et complaisants. Vous vous sentez en sécurité, à l’abri des vents et des vagues des fausses doctrines qui balaient le pays, mais vous n’êtes pas préparés pour ce qui vient !”
L’histoire nos dit que la montagne sur laquelle Abraham a conduit Isaac se trouvait sur le territoire d’un roi nommé Melchisédec. Il était le roi de Salem, le roi de paix. Abraham l’avait déjà rencontré auparavant, mais voilà le patriarche de retour sur cette montagne, dans le pays d’un homme qui règne sur Salem. Abraham a appelé ce lieu « L’Eternel y pourvoira ».
Je voudrais partager avec vous un principe simple qui est puissant et pourtant trop souvent oublié ou négligé : une famille forte et radieuse est une famille dont les membres s’amusent et savent comment rire ensemble.
Je voudrais souligner le don spirituel de la joie. L’Écriture nous dit : “J’ai donc loué la joie, parce qu’il n’y a de bonheur pour l’homme sous le soleil qu’à manger et à boire et à se réjouir ; c’est là ce qui doit l’accompagner au milieu de son travail, pendant les jours de vie que Dieu lui donne sous le soleil” (Ecclésiaste 8:15).
Le Saint-Esprit habite en nous pour nous révéler ce qui est vrai et ce qui est faux. Il parle d’un murmure doux et léger, au plus profond de notre cœur. Nombre de nos saints prédécesseurs ont cru dans cette opération de l’Esprit dans le cœur des croyants. Ils ont beaucoup prêché sur le sujet : “avoir le témoignage.” Je n’entends plus beaucoup cette vérité être prêchée de nous jours. En fait, on n’entend presque plus parler du témoignage de l’Esprit aujourd’hui !
As-tu déjà eu un ami ou un bien-aimé qui te disait ceci, venant de nulle part : “Es-tu en colère contre moi ? Est-ce que j’ai fait quelque chose de mal ?”
Tu étais peut-être simplement silencieux, perdu dans tes pensées, et tu réponds : “Non, je ne suis pas en colère. Tu n’as rien fait pour me blesser. Je suis juste pensif.”
Mais il insiste en disant : “Est-ce que c’est quelque chose que j’ai dit ?”
“Non, tu n’as rien dit de mal. Tout va bien.”
Dieu a beaucoup de choses qu’Il désire te donner. “Mettez-moi de la sorte à l’épreuve, dit l’Éternel des armées. Et vous verrez si je n’ouvre pas pour vous les écluses des cieux, si je ne répands pas sur vous la bénédiction en abondance” (Malachie 3:10). Il se tient dans un entrepôt rempli et dit : “Je suis un Dieu qui aime et qui donne, mais si peu reçoivent ce que J’ai à donner. Ils ne me laissent pas être Dieu pour eux !”
Bien sûr, nous devons remercier Dieu pour tout ce qu’Il a déjà fait et donné, mais nous ne devons pas nous satisfaire de ce que nous pensons être suffisant.