French Devotions

Christ a prévenu Ses disciples : “Il leur dit encore : Prenez garde à ce que vous entendez. On vous mesurera avec la mesure dont vous vous serez servis, et on y ajoutera pour vous. Car on donnera à celui qui a ; mais à celui qui n’a pas on ôtera même ce qu’il a” (Marc 4:24-25).

Jésus savait que ces paroles pouvaient sonner bizarrement à des oreilles non-spirituelles, alors Il a précédé ce message de ces paroles : “ Si quelqu’un a des oreilles pour entendre, qu’il entende” (Marc 4:23). Jésus leur disait : “Si votre cœur est ouvert à l’Esprit de Dieu, vous comprendrez.”

Certains d’entre vous viennent de familles brisées et vous pouvez vous demander : “Y a-t-il un espoir pour moi ?” J’ai rencontré quelqu’un, il n’y a pas très longtemps, dont les parents avaient divorcé, dont les grand-parents avaient divorcé. Cette personne me demandait : “Est-ce que mon mariage peut durer ?”

Je veux te dire aujourd’hui que, peu importe le genre de famille dont tu viens, peu importe quelle est ton histoire personnelle, tu peux être le précurseur de toute une nouvelle génération d’hommes et de femmes qui vont se lever pour servir Dieu.

Je lisais Réflections sur les Psaumes de C.S. Lewis, et il a écrit ceci : “Il est inutile de parler comme si le pardon était facile. Nous connaissons tous cette vieille blague : ‘Tu as arrêté de fumer une fois ; moi, j’ai dû arrêter douze fois.’ De la même façon, je pourrais dire à propos d’une certaine personne : ‘Est-ce que je lui ai pardonné pour ce qu’il a fait ce jour-là ? J’ai dû lui pardonner tellement de fois que je ne peux les compter.’ Car nous nous rendons compte que l’œuvre de pardon doit être renouvelée, encore et encore.

D’une façon ou d’une autre, nous souffrons tous. Toute personne sur Terre porte son propre fardeau de souffrance. Quand tu es profondément blessé, personne sur Terre ne peut faire taire tes peurs intérieures et tes agonies les plus profondes. Même le meilleur des amis ne peut comprendre la bataille que tu traverses, ni les blessures qui te sont infligées.

Nous avons souvent entendu dire que la grâce, c’est la faveur et la bénédiction imméritées de Dieu. Mais je crois que la grâce est bien plus que cela. Je pense que la grâce est tout ce que Christ est pour nous, dans nos moments de souffrance – puissance, miséricorde et amour – pour nous permettre de traverser nos afflictions.

A un moment où Jésus était physiquement vulnérable, le diable est venu avec sa première tentation. “Après avoir jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim. Le tentateur, s’étant approché, lui dit : Si tu es Fils de Dieu, ordonne que ces pierres deviennent des pains” (Matthieu 4:2-3).

Ce n’est pas un péché d’avoir faim. Alors, quel est le problème ici ?

Dietrich Bonhoeffer, le théologien allemand, a représenté le chrétien comme quelqu’un essayant de traverser une mer de morceaux de glace flottants. Le chrétien ne peut pas rester trop longtemps au même endroit, sinon il coule. Il ne peut se reposer nulle part pendant la traversée, à part dans sa foi que Dieu lui permettra de traverser. Après avoir fait un pas, il doit regarder où il va aller ensuite. Sous lui se trouve l’abysse, devant lui, l’incertitude, mais toujours devant lui se trouve le Seigneur, appui ferme et sûr !

Je lisais une histoire, récemment, à propos d’une famille de Madrid. Le père était en conflit avec son garçon, adolescent. Dans leur relation, ils se disputaient sans arrêt, puis le garçon a fini par dire des choses vraiment affreuses et faisait des choix tels que ses parents ne pouvaient plus le garder à la maison. A la dernière minute, le père a essayé de le supplier de rester, mais il n’a pas accepté.

“Mon âme, bénis l’Éternel, et n’oublie aucun de ses bienfaits ! C’est lui qui pardonne toutes tes iniquités, qui guérit toutes tes maladies ; C’est lui qui délivre ta vie de la fosse, qui te couronne de bonté et de miséricorde… Il a manifesté ses voies à Moïse, ses œuvres aux enfants d’Israël.” (Psaumes 103:2-4,7).

Je crois en la guérison. Je crois aux afflictions. Je crois aux “afflictions qui guérissent.” Toutes les afflictions qui m’empêchent de dévier, qui me conduisent plus profondément dans la Parole de Dieu sont des afflictions porteuses de guérison. Comme le Psaume 119:67 le dit : “Avant d’avoir été humilié, je m’égarais ; Maintenant j’observe ta parole.” La force de guérison spirituelle et physique la plus miséricordieuse de Dieu peut être les afflictions.